|
| Sarrebourg Moselle ( + Borne 1039 ) | |
| | Auteur | Message |
---|
Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Sarrebourg Moselle ( + Borne 1039 ) Sam 5 Sep 2015 - 6:27 | |
| | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Pertes RBFM Ven 11 Sep 2015 - 14:14 | |
| Second maître CAJA José Sarrebourg - Moselle 20 novembre 1944 15/11/1944 à Sarraltroff José Vicente CAJA
Mort pour la France le 23-11-1944 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 04-04-1916 à Lunel-Viel (34 - Hérault, France)
Carrière Statut militaire - Marine
Grade maître torpilleur
Unité régiment blindé de fusiliers marins (RBFM) - 3e escadron
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué par éclats d'obus
Sources Service historique de la Défense, Vincennes
Cote CC8 62 B 1932
Sur ce site
Dernière édition par Planchon le Mer 20 Jan 2016 - 9:24, édité 1 fois | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Décès I/RMT Lun 14 Sep 2015 - 7:36 | |
| 20.11.1944 LANGLOIS Marcel 2e Cl. Marcel Elie Louis Constant LANGLOIS
Mort pour la France le 20-11-1944 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 03-08-1925 à Saint-Georges-de-Reintembault (35 - Ille-et-Vilaine, France)
Carrière Statut militaire
Unité 2 e DB
Mention Mort pour la France
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 67199
Dernière édition par Planchon le Mer 20 Jan 2016 - 9:25, édité 1 fois | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Décès 13 ème Génie Mar 15 Sep 2015 - 7:46 | |
| 02.12.1944 COURROUX Bernard 2e Cl. Jacques Louis Bernard COUROUX
Mort pour la France le 05-12-1944 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 16-03-1922 à Nancy (54 - Meurthe-et-Moselle, France)
Carrière Statut militaire
Unité 13e bataillon du génie (13e BG)
Mention Mort pour la France
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 109524
Dernière édition par Planchon le Mer 20 Jan 2016 - 9:26, édité 1 fois | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Décès 1er RMSM Mar 15 Sep 2015 - 8:04 | |
| 03.12.1944 METZGER Joseph 1e Cl. Charles Joseph METZGER Mort pour la France le 03-12-1944 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France) Né(e) le/en 26-11-1922 à Kintzheim (67 - Bas-Rhin, France) 22 ans, 0 mois et 7 jours Carrière Statut militaire Unité 1 er RMSM Mention Mort pour la France Cause du décès accident Sources Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 93603
Dernière édition par Planchon le Lun 11 Mai 2020 - 9:19, édité 1 fois | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Décès 97 ème C.QG Mar 15 Sep 2015 - 9:49 | |
| 25.02.1945 DESVAUX Robert 2e Cl. Robert Georges DESVAUX
Mort pour la France le 25-02-1945 (Sarrebourg - hôpital, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 01-06-1923 à Boissy lès Perche (28 - Eure-et-Loir, France)
Carrière Statut militaire
Unité 97 e Cie du quartier général
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué par éclats de mine
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 118880
02.03.1945 GENGEMBRE Raymond S/Lt Raymond Maurice Victor Marie GENGEMBRE
Mort pour la France le 02-03-1945 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 11-03-1913 à Paris (75 - Paris (ex Seine), France)
Carrière Statut militaire
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué par balles
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 192267
Dernière édition par Planchon le Mer 20 Jan 2016 - 9:29, édité 1 fois | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Décès II/RMT Mar 15 Sep 2015 - 11:17 | |
| 22.01.1945
GAUTIER Louis 2e Cl. | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Monument commémoratif 1939-1945- Chemin de la Libération Ven 18 Sep 2015 - 12:56 | |
| Situé à proximité de la chapelle Notre Dame de la Pitié, sur la D27 au rond-point après la voie ferrée en direction de Langatte " /> " Le 20 novembre 1944, le Sous-Groupement du Commandant Robert QUILICHINI, du Groupement Tactique du Colonel Louis DIO, de la 2ème Division Blindée du Général Philippe LECLERC de HAUTECLOCQUE, partant de BLAMONT, a suivi ce chemin pour libérer SARREBOURG et franchir la SARRE à SARRALTROFF. Le lendemain, il libérait MILLTELBRONN pour rejoindre les sous-groupements ROUVILLOIS et DIDELOT, du Groupement DIO, à DERRWILLER, et participer le 23 novembre 1944 à la libération de STRASBOURG. Le Sous-Groupement QUILICHINI comprenait les unités suivantes : - 1ère Compagnie du 1er Bataillon de Combat du Régiment de Marche du Tchad (R.M.T.) - 2ème Peloton du 5ème Escadron de Combat du 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (1er R.M.S.M.) - 3ème Escadron de Combat du 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème Cuir.) - 3ème Peloton du 3ème Escadron de Combat du Régiment Blindé de Fusiliers Marins (R.B.F.M.) - 1ère et 2ème Sections de la 2ème Compagnie de Combat du 13ème Bataillon du Génie - 1er Groupe de la 2ème Compagnie du 13ème Bataillon Médical, comprenant une équipe d’ambulancières, les Marinettes, du R.B.F.M. Le 3ème Bataillon du 71ème Régiment d’Infanterie de la 44ème U.S.I.D. occupa SARREBOURG. Cette unité faisait partie de la 7ème Armée U.S. du Général PATCH, appartenant au XVème Corps U.S. du Général HAISLIP, auquel la 2ème D.B. était rattachée. HONNEUR À LEUR MÉMOIRE " Sourec Mémorialgenweb | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: José CAJA RBFM Ven 25 Sep 2015 - 8:48 | |
| " /> A proximité de la chapelle Notre Dame de la Pitié, située sur la D27 au rond-point après la voie ferrée en direction de Langatte - Ici, lors de la libération de Sarrebourg le 20 novembre 1944, le maître torpilleur José CAJA a trouvé la mort sur le char Dunkerque du régiment blindé de fusiliers marins de la 2e DB José Vicente CAJA
Mort pour la France le 23-11-1944 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France)
Né(e) le/en 04-04-1916 à Lunel-Viel (34 - Hérault, France)
Carrière Statut militaire - Marine
Grade maître torpilleur
Unité régiment blindé de fusiliers marins (RBFM) - 3e escadron
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué par éclats d'obus
Sources Service historique de la Défense, Vincennes
Cote CC8 62 B 1932
| |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Jacques Bégin III/ RMT 10ème Cie Sam 2 Jan 2016 - 10:07 | |
| " /> III/RMT... Mardi 2 janvier Depart dans « Delville camp » a 7h , temps splendide mais froid – un Halftrack fait un saut de 4m et continue- rejoignons le convois de la D.B. a la sortie de Benfeld – voyage en convois jusqu’à 10h du soir d’où arret , marche , arret , marche etc… Passons par Westhouse , Coxwiller , Obernay , Molsheim , Wasselone, Romanwiller, Dabo , Sarrebourg . paysages magnifiques (Dabo)photos – arrivons le soir a 10h a Bärendorf ou nous reveillons les gens pour faire à manger et coucher - couchons a minuit. ... Dans le forum | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: 25 avril 1945 Jeu 28 Avr 2016 - 9:04 | |
| Carnet de route de Jacques Bégin III/ RMT 10ème CieArticle dans le forum... Mardi 24 avril – on a passé Troyes dans la nuit – on roule toujours- vers 11h arrêt à Bar le Duc où l’U.F.F. nous offre le café et où j’achète deux bouquins .Dans l’après-midi Nancy-Lunéville-Sarrebourg- Saverne- et arrivons enfin à Burmat à 7h45 –déchargement en une ½ heure (match de foot) puis allons cantonner dans le pays- Mercredi 25 avril Départ prévu pour 11h puis reculé à 11h45 – nous sommes rattachés à la 7ème armée à 11h30 - Passons par Haguenau dernière halte avant la frontière – Passons le Rhin sur un pont de bateaux en caoutchouc-11h34 : les deux roues avant de la voiture prennent terre en Allemagne - Les prisonniers français défilent dans le sens contraire de notre colonne à pied, en voiture , en bicyclette - pays très riant – les boches nous tournent le dos ou nous saluent - Idées de vengeance qui s’atténuent - les paysans boches ressemblent terriblement aux paysans français - beaucoup de vieux et de jeunes - peu d’adultes qui tremblent devant nous-Passons par Rastatt , Karlsruhe complètement saccagé - Durlach -Bretten -Eppingen – Schwaigern où nous couchons- les gens ont l’air de nous faire bon visage -je couche chez une femme qui se met en 4 pour me rendre service -les campagnes n’ont pas l’air de trop souffrir de la faim ... | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: mardi 2 janvier 1945 Ven 3 Juin 2016 - 7:36 | |
| -spahi-roger-marion-3-3-1er-rmsm sourceMardi 2 janvier 1945 En quittant NORDHOUSE, nous avons l'impression d'abandonner ces braves gens que nous avions libérés les 26 et 28 novembre et qui nous ont accueilli si chaleureusement pendant le mois de décembre. Après OBERNAI, MOLSHEIM, WASSELONNE, le REHTHAL nous rappelle la nuit du 20 au 21 novembre. À SARREBOURG, nous bifurquons vers le nord: LIXHEIM, RAUWILLER, HIRSCHLAND, EYWILLER, pour arrêter à GUNGWILLER où nous cantonnerons jusqu'au vendredi 19 janvier. Mission purement défensive. À notre échelon, nous ne sommes pas dans le secret des dieux. Nous avons entendu qu'en décembre, la contre-offensive de von RUNDSTEDT n'avait pas réussi dans les ARDENNES. Les Allemands voudraient-ils attaquer le nord de l'ALSACE? Les journées se passent à monter la garde, à entretenir le matériel, à faire quelques exercices de tir du côté de BERG ou de BETTWILLER. | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Re: Sarrebourg Moselle ( + Borne 1039 ) Mar 21 Avr 2020 - 15:49 | |
| LIBERATION DE SARRALTROFF en Lorraine
Récit des combattants du char destroyer "DUNKERQUE" du RBFM de la 2e D.B
(Evocation recueillie auprès de Yves Jaouen, Guillaume Le Borgne (mon père) et Robert Dunaux du char "Dunkerque", par M. Robert Beauvais, maire de Sarraltroff. lors du 50 anniversaire
Le dimanche 19 novembre 1944, à Cirey-sur-Vezouze, le général Leclerc résout le problème que pose la trouée Phalsbourg-Saverne puissamment fortifiée en esquissant un double mouvement de surprise et de contournement de l'ennemi qui venait de décrocher de la "Vor-Vogesenstellung" pour garnir la ligne des Vosges à tout prix. Pour ne pas laisser de répit à l'ennemi il fallait le prendre de vitesse. Sarrebourg sera contourné; 4 axes de pénétration sont définis dont 2 par le nord. Par le sud, le colonel de Langlade lancera son sous-groupement Minjonnet sur Bertrambois, Niderhoff, Voyer où une dizaine de chars allemands font barrage, Hartzviller où l'ennemi a installé son P.C. et Trois fontaines. Le sous-groupement Massu attaquera au plus près de la montagne par des chemins secondaires en pleine forêt, par La frimbolle, Saint-Quirin, Lettenbach, Walscheid, Sitifort et le Rethal. Le groupement du colonel Dio attaquera simultanément au nord et au centre avec le concours* de la 44e division d'infanterie américaine qui devra ouvrir un passage sur le canal de la Marne au Rhin avant d'y lancer ses blindés. Au nord, le sous-groupement Rouvillois devra progresser sur Héming, Kerpich, Langatte, Haut-Clocher, Dolving et Oberstinzel pour atteindre le pont de la Sarre et Rauwiller avant la nuit. Plus au sud, le sous-groupement Quilichini, après le franchissement du canal, foncera sur Sanebourg, débordera la ville par le nord pour passer la Sarre à Sarraltroff, puis le lendemain obliquera sur Mittelbronn, Phalsbourg, face au centre du système défensif allemand. Le lundi 20 novembre, l'attaque est donnée suivant ces axes. La 44e D.I. américaine ouvre le passage à Xouaxange en s'emparant du pont sur le canal de la Marne au Rhin. Le groupement Dio s'y engouffre en même temps. Les sous-groupements Rouvillois et Quilichini se mettent en éventail et progressent suivant leur axe. Le groupement américain qui doit s'occuper de Sanebourg est bloqué entre Héming et Bébing. Vers 13 h, un duel d'artillerie entre une batterie de 88 allemande, installée dans le verger de l'hôpital, et les premiers chars sur la route d'Imling, annoncent le contact avec l'ennemi. A 13 h 30, le sous-groupement Quilichini en appui avec les chars destroyers du peloton d'Hauteville et de son adjoint Molle, ainsi que les chars Shermann de Krebs, chef d'un peloton du 12e cuirassier, foncent vers Sarrebourg. Les chars destroyers du régiment blindé des fusiliers marins portent les noms prestigieux de nos cuirassiers, Dunkerque, Strasbourg, Richelieu, Jean Bart. Cette armada de chars se pointe sur une crête dominant la gare de Sarrebourg, crête qui n'est 2 autres que l’entrée de la petite route longeant le quai militaire sur les lieux de l’actuel pont de contournement de la RN 4 de Sarrebourg qui enjambe la ligne SNCF Paris-Strasbourg. Un fort brouillard immobilise l'action, ça canarde de toutes parts, les armes légères, le bruit, les départs d'obus signalent le contact direct avec l'ennemi. Les chars peuvent difficilement à intervenir, le seul accès étant très étroit. Une pièce d'artillerie allemande 88 PAK interdit g d'avancer. Le char Dunkerque avec son chef de char José Caja, maître torpilleur, est en tête. Caja commande à Yves Jaouen d'estimer la distance en ajustant la lunette de tir sur les lueurs de tir de la pièce 88 PAK.Yves Jaouen exécute et fait feu; le tir allemand s'arrête. José Caja | hurle: "Même hausse! Chargez! Feu!". Plusieurs obus ont raison de ce barrage. Dans son casque le radio annonce: "Avancez, la pièce allemande est détruite". Toute 1a colonne se précipite. Il faut faire vite. De char de tête, le Dunkerque se retrouve alors dernier en arrivant au carrefour de la chapelle N.D. de la Piété et de la rue de Verdun. Soudain, une Jeep. Stop! Le commandant Noël demande au chef de char Caja: "C'est vous qui avez travail? " "Pas moi, commandant", répond Caja, toujours modeste, "C'est moi Jaouen, qu'il faut féliciter". "Allez! En route! Ne restez pas là!" A peine une mitrailleuse asperge le Dunkerque, sans dégât! Puis un tireur embusqué fait feu d’une fenêtre Caja est atteint en pleine tête, il s'écroule, il vient d'être tué.
L'équipe du Dunkerque à ce moment était la suivante: Louis Gourat au poste de pilotage, ""mon père"" Guillaume Le Borgne aide –pilote mitrailleur armurier avant et radio Yves Jaouen, Robert Dunaux chargeur mitrailleur contre avion José Caja, chef de char, maître torpilleur. Le destin veut que seul José Caja soit atteint. Ils sont tous sous le choc, désormais c’est à Jaouen que revient la responsabilité du char. Il ordonne à Louis Gourat: "Fonce fonce Les tirs des chars allemands viennent de gauche, les obus sifflent devant et derrière, aucun n'atteint son but. Dès qu'un bref répit le leur permet, ils entourent le visage d'une serviette très propre, comme il aimait l'être lui-même, ils l'allonger paquetages, à même le plancher du char et continuent leur trajet vers Sarraltroff. Pendant ce temps, les chars de tête arrivent, à 14 h 30, aux abords de la forêt privée de la route de Dolving à Sarraltroff. Avant de se rapprocher de notre localité et pour s'assurer du comportement des troupes allemandes, les chars font feu en plaçant les tirs dans trois secteurs du village incendiaires touchent la ferme de M. Poirot Raymond, rue de Sarrebourg, la maison de M Stephan, rue de la Côte et le hangar de M. Karleskind Robert, rue de Fénétrange . Les trois immeubles prennent feu et sont totalement incendiés. Aussitôt les troupes allemandes décrochent et se retirent en direction de Goerlingen Malgré tout, deux artificiers allemands restent dans la scierie de M. Rein Jacques. Ils ont l ordre faire sauter le pont de la Sarre pour ralentir l'avance des troupes de la 2e DB. Pendant ces combats, les habitants se réfugient dans les caves les plus solides pour se me Lorsque le maire, Joseph Limon, s'aperçoit que les troupes allemandes se sont brandit un drapeau blanc par la fenêtre du 1er étage de l'ancienne école pour faire signe aux troupes françaises que le village est libre.
Après ce signal, les chars du 12e cuir régiment blindé des fusiliers marins se remettent en marche. Malheureusement lorsque le premier char Shermann "Brive Lagaillarde", du peloton Pierre Krebs arrive à 50 mètres, ayant déjà franchi le pont de la petite Sarre, deux artificiers allemands font sautés le pont et deux arcades s'affaissent. Ils sont capturés sur les lieux par M. Bour Louis autres quelques autres courageux. Un officier de la 2e D.B. intime l'ordre à un des artificiers de traverser la Sarre en plusieurs endroits afin de se rendre compte si les chars peuvent passer L'Allemand, réticent devant cette eau glaciale du mois de novembre, refuse de s exécuter. L'officier français lui reprochant avec véhémence d'être responsable de la déstructuration le gifle violemment. Contraint et forcé, l'artificier effectue les sondages et on peut constater que la profondeur ne permet pas le franchissement des blindés, A pied, les troupes d'infanterie pouvaient escalader et traverser le pont démoli aux deux tiers Elles sont entrées dans la localité en fouillant maison par maison, rue par rue, pour s’assurer que les lieux étaient vraiment libres. Une dizaine de soldats allemands cachés dans de la rue des Jardins, aujourd'hui garage de la menuiserie Gassmann Francis immédiatement se sont rendus et ont été faits prisonniers. Peu à peu, les habitants quittent les caves et un bon nombre d'hommes se sont mis au travail de toutes leurs forces pour aider les troupes du 13e génie au rétablissement provisoire de pont. Avec l'aide de madriers et de bois de la scierie Rein, le passage est rapidement rétabli, Les voitures légères peuvent passer, mais malheureusement lors de la traversée du 1er char Shermann, la troisième voûte s'affaisse sous le poids de celui-ci. Tout le travail est à refaire. Pour ne pas perdre de temps, les autres chars sont guidés par un jeune homme de 14 ans, Robert Schaeffer, et par Ruby Joseph de Sarraltroff. Les chars prennent ainsi la direction * Brouch pour passer la Sarre à gué au Moulin de la Schneymiihle dont le propriétaire est M. Henri Haslauer.
Dans une joie euphorique Sarraltroff est libéré par les soldats de la 2e DB de Leclerc.
Vers 16 h, pratiquement tout le village est pavoisé de bleu blanc rouge. Anciens et jeunes se relayent pour tirer les cordes des cloches qu'ils font sonner à toute volée pendant' près d'une heure. Vers 17 h, à la tombée de la nuit, le char Dunkerque fait son apparition dans Sarraltroff. La rage au cœur, l'équipage refuse de croire que leur ami José Caja n'est plus. Et pourtant il gît, inanimé sur le plancher de la tourelle. Le Dunkerque s'arrête devant la maison de la poste. Bouleversés, M. Joseph Knittel et son épouse Odile accueillent l'équipage et lui ouvrent la porte. Le corps de José Caja est déposé dans la grange. C'est dans un drap tout neuf, offert par les postiers, que José Caja est amené à l'église par ses camarades. L'équipage veillera toute la nuit. A tour de rôle, ils se rendent à l'église près de José. Durant ces quelques heures des boissons biens chaudes leurs sont servies. Au lever du jour, les paroissiens de la première messe prennent la relève de la veille. L'inhumation de José Caja eut lieu le 23 novembre au cimetière militaire. Après la messe d'enterrement célébrée par l'abbé Fritz, le corps fut transporté en carrosse tiré par un cheval guidé par Grosse Auguste. Joseph Freismuth, porte-drapeau du "Souvenir Français", ouvrit le cortège et une marche funèbre fut jouée par quelques rescapés de la musique du cercle Saint Michel, dont Schaeffer Auguste, Friant Michel, Remy Philippe, Ruby Dominique, Ruby Auguste. Un peloton militaire de la 2e DB et un grand nombre de paroissiens ont accompagné José Caja dans sa demeure provisoire. Le 21 novembre au matin, les chars Destroyers et Shermann partent en direction de Hilbesheim et de Mittelbronn. C'est là que Maurice Coquerau de la jeep de protection est tué devant le char Dunkerque. Il sera inhumé au cimetière de Hérange. Le 22 novembre, les destroyers du R.B.F.M. et les Shermann du 12e cuirassiers rejoignent les autres colonnes à la Petite-Pierre. Le 23 novembre au matin, le char Dunkerque dévale la nationale vers le sud; à hauteur de Vendenheim, il s'arrête, il n'en peut plus, il ne peut être réparé sur place. L'équipage reste au bord de la route, complètement isolé et coupé de la 2e DB, durant près d'une semaine, à environ 8 km de Strasbourg. Seul Guillaume Le Borgne, aide pilote, put prendre ses fonctions sur le char Destroyer "Strasbourg".
José Caja, le 20 novembre 1944, en ouvrant la porte de Sarrebourg, contemplait déjà, par la pensée, la flèche de la cathédrale de Strasbourg. Il aurait eu droit à quelques jours de permission et de repos avec l'espoir de se trouver bientôt auprès de sa jeune épouse et de leur fillette, Joëlle, née récemment.
Dans ce livre de 1945 j' ai trouvé cette légende militaire écrit à chaud qui ressemble au fait de guerre de mon père Guillaume Corentin Le Borgne .
En Lorraine, lors de la libération de Strasbourg un destroyer tombe en panne au cours d'une patrouille hardie à 13 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies. Il y a là un sous-officier et quelques hommes. Fidèles aux traditions de la Marine, ils n'abandonnent pas leur char, ils se barricadent dans le village et attendent, prêts à vendre chèrement leur vie. Pas d'Allemands en vue. Croyez-vous que les marins vont rester cachés en attendant l'arrivée des secours ? Le premier jour, passe encore, mais le deuxième ils partent en reconnaissance, armés de leurs mitraillettes. Ils font prisonniers 20 Allemands et capturent leurs 20 bicyclettes. Le lendemain ils s'emparent d'une auto, d'un canon et de 20 chevaux et c'est montés sur leurs chevaux qu'ils recevront quelques jours plus tard le détachement envoyé pour les délivrer.
source · | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Pierre MARQUET; NEGRO Lun 11 Mai 2020 - 9:18 | |
| Pierre MARQUET Mort pour la France le 20-10-1944 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France) Né(e) le/en 01-01-1916 à Oran (ex département d'Oran) (Algérie) 28 ans, 9 mois et 19 jours Carrière Statut militaire Mention Mort pour la France Cause du décès maladie Sources Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 85963 NEGRO Décédé(e) le 20-11-1944 (Sarrebourg, 57 - Moselle, France) Carrière Statut militaire Mention Information non connue Sources Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 103602 De la 2ème db ? | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: 2 janvier 1945 Mar 8 Sep 2020 - 8:08 | |
| 32e batterie XI/64DANS LE FORUM2 janvier [1945]. L’ordre de retour d’urgence ayant été donné, l’unité se regroupe à Sand et fait mouvement avec la division suivant l’itinéraire suivant : Sand 9 h[eures] – Obernai – Molsheim – Wasselonne – N 422 – Romanswiller – IC 24 – Obersteigen – IC 143 – Dabo – D 114 – Haselbourg – D 114 – Troisfontaines – D 113 – Sarrebourg – Sarraltrof[f] – GC 39 – Gœrlingen – D 125 07, nous arrivons à minuit. Cantonnement dans ce village. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Sarrebourg Moselle ( + Borne 1039 ) | |
| |
| | | | Sarrebourg Moselle ( + Borne 1039 ) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |