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C'est là que le surprend l'armistice ; dès juillet 1940, il quitte la colonie pour passer au Nigeria britannique afin de reprendre le combat. Fin août 1940, il fait partie de ceux qui accueillent le colonel Leclerc au Cameroun et il contribue activement au ralliement du territoire à la France libre.
Le
lieutenant Langlois de Bazillac prend part ensuite brillamment à la campagne de ralliement du Gabon à la France libre en novembre 1940 avec le Régiment de tirailleurs du Cameroun (RTC).
Affecté au Bataillon de marche n° 1 (BM 1) au sein de la Colonne Leclerc, il est détaché, en raison de sa bonne connaissance de l'anglais, comme officier de liaison à Kano et promu capitaine en septembre 1941.
A partir de décembre 1942, il participe à la seconde campagne du Fezzan puis aux opérations de Tripolitaine et de Tunisie.
Il est ensuite affecté sous les ordres du commandant Massu au 2e Bataillon du Régiment de Marche du Tchad (RMT) lors de sa création en juin 1943 comme commandant de la 6e compagnie.
Après la formation au Maroc de la 2e Division blindée du général Leclerc, Jacques Langlois de Bazillac est rapatrié en Angleterre avec son unité en mai 1944 avant de débarquer en Normandie en août.
Il se distingue pendant les combats de Normandie puis, commandant l'unité d'avant-garde le 24 août 1944, il contribue à enfoncer la résistance de Toussus-le-Noble et de la Bièvre en région parisienne.
Le même jour, il est blessé à Jouy en Josas par éclats de grenade.
Dans les Vosges, les 12,13 et 14 septembre 1944, il se distingue à la tête de sa compagnie, capturant des prisonniers, tout en couvrant et protégeant les chars du bataillon. Le 1er novembre, en Meurthe-et-Moselle, à la tête d'un détachement d'infanterie et de chars, il s'empare du village d'
Herbeviller malgré la résistance de l'infanterie ennemie ;
capturant plus de cinquante prisonniers, il maintient la position sous un violent bombardement.
Il prend part ensuite à la libération de Strasbourg.
Capturé en Moselle, à Gros Rederching, le 4 janvier 1945 au cours d'une liaison de nuit, il résiste au traitement brutal qui lui est infligé pour le faire parler.
Il s'évade peu de temps après, vit caché en Bavière, et parvient à rejoindre la 2e DB avril 1945 en Allemagne.
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Source : Ordre de la Libération