Borne du serment de Koufra: GÉLACOURT (54)

Après Azerailles, c'est au tour de Gélacourt de nous accueillir.


1© Roland MULLER

Mr Alain THIERY, Maire, prononce une allocution dont nous lirons le texte ci-après.


2© Roland MULLER

La borne est dévoilée.
Nous reconnaissons Mr Pascal SOLOFRIZZO du Souvenir Français
qui apporte son concours au financement de nombreuses bornes:


3© Roland MULLER



4© Roland MULLER

Mr Raphaël BARTOLT, Préfet de Meurthe-&-Moselle, dépose la première gerbe…


5© Roland MULLER

… suivi de la Municipalité,
puis des représentants des Anciens de la 2ème DB:
Le Colonel Maurice COURDESSES,
Président National de l'Association des Anciens Combattants de la 2ème DB
& de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque,
le Spahi Roger LE NEURÈS, Président de la section des Vosges,
Mr Maurice BAIER, ancien du 12ème RCA,
le Général d'Armée Bruno CUCHE


6© Roland MULLER

"Aux Morts!"


7© Roland MULLER



8© Roland MULLER



9© Roland MULLER

À la fin de la cérémonie, les officiels remercient les porte-drapeaux


10© Roland MULLER

Photo souvenir:
Mr Raphaël BARTOLT, Préfet de Meurthe-&-Moselle,
Le Colonel Maurice COURDESSES,
Mr Maurice BAIER,
Mr Albert DUCHENE, ancien du RMT, porte-drapeau de la section de Baccarat,
Mr Alain THIERY, Maire de Gélacourt,
Le Général d'Armée Bruno CUCHE (en arrière),
Le Commandant Roland BOULANGER, Président du Groupement des Sociétés Militaires et Patriotiques du Lunévillois,
Mr Alain PATERNOTTE, qui porte le fanion historique du Général LECLERC


11© Roland MULLER



12© Alain THIERY



13© Alain THIERY

Il est temps de rejoindre les véhicules, Ogéviller nous attend…


14© Roland MULLER

Il y a 70 ans, depuis quelques temps déjà, le canon tonnait aux alentours de GELACOURT. Les soldats allemands se préparaient à défendre BACCARAT qu’ils occupaient, s’attendant à voir déboucher leurs ennemis le long de la RN 59. C’est ainsi que sur notre territoire un fossé antichar avait été creusé, un important champ de mines posé, un canon antichar et une batterie de DCA installés, sans compter les fantassins retranchés dans leur trou individuel.

Mais un général français, le général LECLERC à la tête de la 2ème Division Blindée, allait déjouer magistralement leurs calculs et le 31 octobre 1944, à 11 heures, le 12e Cuir du Colonel ROUVILLOIS ainsi que le Régiment de Marche du Tchad faisaient leur entrée à GELACOURT qui voyait enfin sa libération et la fin des quatre années du cauchemar de l’occupation.

Si les écrits et les témoignages sur ces événements sont rares, la population de GELACOURT ayant été évacuée, nous savons cependant, par Madame Marthe BURDUCHE, jeune fille à l’époque, et qui s’est rendu dans notre village peu de temps après avec une amie, que celui-ci a beaucoup souffert, de nombreuses maisons ayant été détruites ou incendiées. Nous savons également par elles que le Général Leclerc y a séjourné quelques temps puisqu’elles l’y ont rencontré.

Cette borne que nous venons de dévoiler est là pour nous rappeler que ce sont aux hommes du Général LECLERC, les gars de la 2ème DB, que nous devons cette libération, mais aussi pour rendre un vibrant hommage à tous ces jeunes hommes qui se sont engagés, à la suite de ce grand soldat, pour défendre leur patrie, et instaurer une paix durable, parfois jusqu’au sacrifice de leur vie.

Je tiens à saluer tous ceux qui ont combattu au sein de cette belle unité et qui sont toujours parmi nous, et en particulier notre ami Albert DUCHESNE de GLONVILLE et fidèle porte-drapeau.

Hélas, lorsque nous lisons les journaux ou regardons la télévision, il ne se passe pratiquement pas de jours sans que ces médias ne nous livrent des scènes de guerre.

Je fais le vœu que, face aux nombreuses menaces auxquelles nous nous trouvons aujourd’hui confrontés, les bonnes volontés du monde entier se dressent au-dessus de toutes les barrières confessionnelles, politiques, philosophiques ou religieuses, pour faire un barrage à la guerre.

Nous serons alors dignes de ceux qui sont tombés, ou qui malheureusement tombent encore de nos jours dans les luttes contre un terrorisme aveugle, comme c’était encore le cas cette semaine, sans connaître cette paix et cette liberté qu’ils appelaient de tout leur cœur.