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| Bréménil Meurthe-et-Moselle | |
| | Auteur | Message |
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Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Bréménil Meurthe-et-Moselle Lun 14 Sep 2015 - 6:03 | |
| Décès III/RMT
17.11.1944 LERMET Jules 2e Cl. Jules Victor LERMET
Mort pour la France le 17-11-1944 (Bréménil, 54 - Meurthe-et-Moselle, France)
Né(e) le/en 03-02-1923 à Boulogne-sur-Mer (62 - Pas-de-Calais, France)
Carrière Statut militaire
Unité RMT
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué par balles
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 73973
18.11.1944 DEBIEU Marceau 2e Cl. Marceau Lucien DEBIEU
Mort pour la France le 18-11-1944 (Bréménil, 54 - Meurthe-et-Moselle, France)
Né(e) le/en 21-03-1924 à Péronne (80 - Somme, France)
Carrière Statut militaire
Unité régiment de marche du Tchad (RMT)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué à l'ennemi
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 113682
HAREL Roger 2e cl. Roger HAREL
Mort pour la France le 18-11-1944 (Bréménil, 54 - Meurthe-et-Moselle, France)
Carrière Statut militaire
Unité 3 e RMT
Mention Mort pour la France
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote
AC 21 P 52985 RICHARD-DESHAIS Claude Sgt Claude Edouard Maurice RICHARD DESHAIS
Mort pour la France le 18-11-1944 (Bréménil, 54 - Meurthe-et-Moselle, France)
Né(e) le/en 25-02-1919 à Paris 16e arrondissement (75 - Paris (ex Seine), France)
Carrière Statut militaire
Unité 3 e BMT
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué par éclats d'obus
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 141921 Alphée François MAZIERASMort pour la France le 18-11-1944 (Bréménil, 54 - Meurthe-et-Moselle, France) Né(e) le/en 24-08-1912 à Évaux-les-Bains (23 - Creuse, France) Carrière Statut militaire Grade capitaine Unité 3 e RMT Mention Mort pour la France Cause du décès des suites de blessures Sources Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 89589
Dernière édition par Planchon le Lun 14 Déc 2015 - 9:33, édité 2 fois | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Bréménil: la mort du commandant de la Horie 501 ème RCC Dim 20 Sep 2015 - 8:35 | |
| 501ème RCC ; III/RMTPlaque de laiton gravée surmontant la porte d'entrée d'une maison située au 7 avenue du colonel de La Horie aux Carrières, écart de Badonviller - "Ici le 18 novembre 1944 le Lieutenant-colonel de la Horie libérant le territoire est tombé au Champ d'Honneur" source " /> Sur Histoire Lorraine Le 17 novembre 1944, le sous groupement du Commandant De La Horie, composé de la 3e compagnie du 501e RCC et d’une compagnie d’infanterie, prend Badonviller, carrefour stratégique pour la conquête de l’Alsace. Malgré la perte du char « Mort-homme » de la 1ère section (conservé à l’endroit où il est stoppé par les forces allemandes), de nombreux prisonniers sont faits. Le Commandant De La Horie charge une partie de ses hommes de se porter à l’Est afin de tenter une percée en direction des Carrières de Bréménil, sur la route de Cirey-sur-Vezouze, point de départ prévu pour le franchissement des Vosges. Le char « Hartmannswillerkopf », tout juste sorti de réparation, se présente en tête du groupe. Accompagné d’une section d’infanterie du 3e RMT, il entre dans les Carrières. Les fantassins repèrent des canons antichars à leur gauche qui sont pointés vers le premier carrefour de Bréménil. Le « Hartmannswiller kopf » s’arrête à 30 mètres du carrefour, suivi d’un second char d’appui à 50 mètres derrière. Ils arrivent à détruire un petit canon de 25 mm monté sur des roues en bois et dissimulé dans une toile de tente. Quelques minutes plus tard, une compagnie d’infanterie dévale le versant droit de la vallée « en hurlant une langue inconnue et en tirant au hasard devant eux avec des armes automatiques ». Les soldats du RMT, déstabilisés, doivent essuyer de lourdes pertes. On apprendra plus tard qu’il s’agit d’une compagnie de Cosaques, armés de fusil d’assaut MP 44 (totalement inconnus pour les Américains). A la tombée de la nuit, le groupe d’éclaireurs a l’ordre de se replier sur le Hameau des Carrières et de mettre en place une garde renforcée. Les ennemis se sont repliés, emmenant leurs morts et laissant la nuit calme. Au matin du 18 novembre 1944, les chars font leur plein d’essence au centre du hameau. Néanmoins, cette opération de routine se transforme en hécatombes, lorsqu’ils sont victimes de violents tirs de mortiers, de gros calibre. On dénombre de nombreux blessés et la perte du Capitaine Maziéras du 3e RMT, du Capitaine Branet, ainsi que du Commandant De La Horie.
Le 19 novembre 1944, dans la matinée, la route de Cirey est ouverte par les automitrailleuses des spahis, qui ne rencontrent que peu de résistance et ne comptent pas de pertes. Les canons antichars signalés l’avant veille sont retrouvés intact à Cirey.
Dernière édition par Planchon le Mar 31 Jan 2017 - 10:43, édité 5 fois | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: 19 novembre 1944 Lun 14 Déc 2015 - 9:06 | |
| 12ème RCA..... La 2ième D.B. reçoit l’ordre d’exploiter le succès de la 79ième DIUS Le 19 novembre, le Groupement DIO progresse au nord de la nationale 4, direction Sarrebourg, Phalsbourg, Saverne. Le Colonel Langlade apporte personnellement au PC du Sous-groupement Minjonnet à Domèvre-sur-Avière l’ordre de partir sur l’Axe C en vue d’exploiter le succès de la 79ieme DI. Les seuls ordres donnés de Leclerc au Colonel Langlade à son PC à Cirey, c’est de dépasser le Sous-Groupement Guillebon et de « pousser comme une brute… » sur l'axe de la route passant par Niederhoff, Voyer, Rhétal. L'axe du Commandant Massu est la nationale 393, Saint Quirin, la D117, D113, le village des Trois fontaines, Réthal, Dabo. Le premier de ces deux Sous-groupements arrivé à trois fontaines où se rejoignent obligatoirement les deux itinéraires doit passer en tête et courir sur l'Alsace par Dabo. À 9 heures 30, la colonne du Sous-groupement Minjonnet s'engage sur L’axe C, sur la route Domèvre – Montigny – Neuwiller lès Badonviller – Bréménil – Parux – Cirey Sur Vezouze. Ce sont des chemins à peine carrossables. Le village de Bertrambois est pris au milieu de la journée par l ‘élément de tête, le 3ième Escadron de chars du 12ième R.C.A. (de Bort). Il est fait 30 prisonniers. Niderhoff est très solidement tenu et sa garnison dispose d’armes anti-char. " /> L’artillerie allemande exécute des tirs de harcèlement sur les débouchés de la forêt. A 17 heures, Minjonnet estime que l’heure tardive empêche de tenter ce soir la prise de Niederhoff, et la remet au lendemain. .... source article dans le forum | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Alphée Maziéras Dim 17 Jan 2016 - 9:42 | |
| RMT" /> .... Résolu à poursuivre le combat, il fait partie des officiers qui, avec le commandant Dio, accueille le colonel Leclerc à Douala en août 1940. Il prend une part active au ralliement du Cameroun à la France Libre. Il participe à la campagne du Gabon en qualité de commandant du groupe franc de la Légion du Cameroun et reçoit une citation à l'ordre des Forces Françaises Libres pour avoir suivi et harcelé sans répit un ennemi auquel il fait de nombreux prisonniers. En février-mars 1942, le capitaine Maziéras prend part à la première campagne du Fezzan à la tête du 1er peloton de la 2e Compagnie de Découverte et de Combat de la Colonne Leclerc et est cité à l'ordre de l'armée pour être allé chercher et avoir ramené, à Znila, un de ses lieutenants blessé à 200 mètres de trois mitrailleuses ennemies. En 1942, il rejoint le commandant Dio à Largeau au Tchad où il est victime d'un très grave accident de moto. Il est évacué sur l'Afrique du Sud où il est soigné pendant de longs mois. Affecté à l'Etat-major de Rabat, Alphée Maziéras rejoint la 2e Division Blindée du général Leclerc en octobre 1944, dans la région de Rambervillers dans les Vosges. Affecté au Régiment de Marche du Tchad, il en commande la 11e compagnie. Alphée Maziéras est mortellement blessé devant Bréménil, le 18 novembre 1944, près de Baccarat. Il est inhumé dans la Nécropole nationale de Colmar dans le Haut-Rhin. • Chevalier de la Légion d'Honneur • Compagnon de la Libération - décret du 23 mai 1942 • Croix de Guerre 39/45 (2 citations) • Médaille Coloniale avec agrafe "Fezzan 1942" Source : Ordre de la Libération | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: 19 novembre 1944 Dim 2 Déc 2018 - 7:53 | |
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| | | pascal binda Langue pendue
Nombre de messages : 324 Age : 57 Localisation : Vosges 88 Date d'inscription : 16/11/2019
| Sujet: Re: Bréménil Meurthe-et-Moselle Lun 6 Jan 2020 - 18:33 | |
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| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: PIERRE DEBRAY Lun 29 Mar 2021 - 15:06 | |
| SOUVENIRS DE PIERRE DEBRAY Combattant de la 2ème D.B. Colonel de Cavalerie Commandeur de la Légion d'Honneur Né le 15 Octobre à Charenton, Décédé le 25 Janvier 1995 à Senlis, Inhumé à Cure (Yonne) Cahier 4 : 18/06/1940 - l'hiver 1945 à St Germain en Laye - Copie de l'État des Services de Pierre Debray, dossier N° 68.03237 ...... Peu après on apprenait la mort de La Horie et du capitaine Mazieras, de la 11ème, tués par le même obus qui avait aussi sérieusement blessé l'artilleur -capitaine Jacquinet. Sur ces entrefaites Putz arrivait, et pour changer au minimum, Guillebon lui demanda de prendre la suite de La Horie. Compte tenu du terrain très boisé, impossible d'engager les blindés ailleurs que sur la route - et ce va être le combat du char de tête et des fantassins sous bois. L'usure de la troupe est grande. Successivement la 9 a été remplacée par la 11 qui dans la soirée sera dépassée par la 10, mais cependant l'avance est bloquée devant Petitmont. Pour voir et essayer de comprendre je me suis avancé, moins absorbé que Putz par le combat à mener. Je pense en regardant la carte que l'on peut tenter un débordement par la " Ferme du Bon Père" - mais la nuit tombe et dans cette sombre forêt le chemin qui y mène a tout du coupe gorge. C'est le Peloton du sous-lieutenant de La Bourdonnais, de la 2/501 que je lance là dedans. Il n'est déjà pas facile d'entamer le mouvement car ce mauvais chemin est en épingle à cheveux avec la route et celle-ci est encombrée de véhicules, mais La Bourdonnais, une fois qu'il a bien compris ce que j'attendais de lui, n'a pas un geste, pas un mot de protestation : il claque des talons, salue et à pied devant son char de tête il le guide avant d'y prendre sa place ; et quand son peloton a disparu, à mon tour je le suis, dans la Jeep du lieutenant Singer l'artilleur du sous-groupement. Et en effet nous passons à la Ferme du "Bon Père" ; un chien aboie et un vieux en sabot, casquette sur la tête, mains dans les poches nous regarde passer. Il n'en a sûrement jamais tant vu, d'autant que Philippe de Gaulle, alors Enseigne de Vaisseau au R.B.F.M . dit y être passé dans la journée alors qu'avec le sous-groupement Morel-Deville il allait sur Cirey/Vezouze. Ce trajet demande tout de même du temps et quand nous parvenons à Petitmont les fritz en auront décampé. Je me retrouve chez une bonne vieille demoiselle et y passe une nuit tranquille, dans des draps !. Le lendemain j'envoie des gens à l'Est sur Val et Chatillon, et une espèce d'ahuri, vieux lieutenant de la Coloniale réussira à mettre un T.D. dans l'oued !. Guillebon remet de l'ordre dans son G.T. et je prends le commandement du sous-groupement H, Putz retrouvant tout naturellement son sous-groupement P. Me voilà donc à cette place que Billote voulait me donner quand il me reprit trois mois plus tôt ! J'avais un petit E.M : le capitaine Court, que j'avais vu pour la première fois à Badonviller, alors qu'il arrivait avec un renfort d'A.F.N. Char d'origine, c'était un garçon très sérieux, connaissant parfaitement son métier et je n'eus qu'à me louer de l'avoir près de moi ; avec lui deux jeunes lieutenants Menonville et Ponsard complétaient ce P.C. dont les transmissions étaient brillamment maniées par un virtuose en la matière : l'adjudant Loiseau. La troupe c'était la 9, Dronne habituellement mais Castellane pour le moment, et la 3ème Cie du 501, "l'Escadron" de Branet un jeune capitaine ; lieutenant de réserve en 39, évadé avec Billote et Boissieu par la Russie - un tempérament de feu, vivant trop sur ses nerfs, parfaitement discipliné quand il avait admis l'ordre qu'on lui donnait, mais ayant toujours 100 objections ou .... 1 000 autre solutions à proposer !. De l'artillerie je ne puis dire qu'une chose : le XI/64 reste pour moi le groupe modèle et si son efficacité fut incomparable, c'est bien parce que tous, à l'exemple de leurs cadres, le furent aussi. Enfin je disposai de temps à autre en tout ou partie du 3ème Escadron du 1er R.M.S.M , de la Section de l'adjudant-chef Cancel du 13ème Génie, et en partie du 2ème Escadron du R.B.F.M. Ces unités et spécialement la 9 et la 3/501 avaient été durement éprouvées dans les combats des jours précédents. Les chefs de Section de la 9 avaient été tués ou blessés - la 3 avait aussi eu ses blessés - et avait plusieurs chars hors de combat - et puis il y avait la "décompression" après ces journées si intenses. .... [url=2db.free.fr/images/debray/temoin_debray.doc]source[/url] | |
| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Del Rieu Marcel Jeu 13 Avr 2023 - 6:18 | |
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| | | Planchon Langue pendue
Nombre de messages : 5414 Age : 76 Localisation : Marcq,78770 Date d'inscription : 28/09/2013
| Sujet: Pierre CARAES Ven 17 Nov 2023 - 7:30 | |
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