Bénaménil Meurthe-et-Moselle (Chenay)

Décès 23.09.1944

1er RMT

NOUVIAN Maurice 1e Cl. né à Chenay





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Le Monument en hommage à la Résistance française qui se dresse à la sortie du village de Chenay, sur le bord de la D 26 conduisant à Merfy, a été inauguré le 20 octobre 1946, en présence de Pierre SCHNEITER, sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères.

23.09.1944

THIEBAULT Henri 2e Cl.

27.09.1944

FOLLET Roger 2e Cl.

27.09.1944

DELAITRE Bernard  Brig.



3ème RAC sur ce site
Le 1er Groupe du 3e Régiment d'artillerie coloniale


Les origines

Le 1er Groupe du 3e Régiment d'artillerie coloniale (1/3 RAC) est l'héritier direct des éléments d'artillerie qui ont accompagné l'épopée africaine du général Leclerc avant la création, à l'été 1943, de la 2e Division blindée.
En juin 1943, considérant important de renouer des liens de traditions avec les anciennes unités de l'Armée française, le général Leclerc choisit, pour l'artillerie de sa Division, le nom du 3e Régiment d'artillerie coloniale (3e RAC), héritier du 3e Régiment d'artillerie de marine (3e RAMa) créé sous le Consulat en 1803 et qui s'illustra par la suite dans les campagnes coloniales du XIXe siècle, puis lors de la Première Guerre mondiale. Le 3e RAC, placé sous les ordres du lieutenant-colonel Crépin, est alors formé de trois groupes comprenant deux batteries chacun.

En septembre 1943, le Régiment fait route vers Temara au Maroc où va se constituer, puis s'équiper et s'entraîner pendant de longs mois, la 2e Division blindée. Le 10 novembre 1943, le 3e RAC, se condense en un groupe qui prend le nom de 1er Groupe du 3e RAC (1/3 RAC). Le Groupe, placé sous les ordres du chef d'escadron Fieschi en remplacement du lieutenant-colonel Crépin, nommé commandant de  l'artillerie divisionnaire de la 2e DB, comprend alors un Etat-major et trois batteries de six pièces automoteur commandées respectivement par les capitaines Dubois, Demarle et Magnat et une colonne de ravitaillement sous les ordres du capitaine Waynbaum.

Au sein de la 2e DB, le 1/3 RAC forme l'artillerie du Groupement Tactique Dio (GTD).

RBFM



source
Dimanche 17 septembre 1944  


Messe à Velotte.
Départ 15h00 pour Cugney (EM.GTV).
Diner avec Vivier et Sivry chez Gal Billote.





Lundi 18 septembre 1944  


Bivouac à Cugney (GTV).
Formation avec Pon Hanotin (Spahis).
Soir filé à Nomexy en réserve.



Mardi 19 septembre 1944

Entrée dans Moyen par pont miné surla Mortagne. Lechar du Cdt Rouvillois saute après notre passage.

Installé bivouac défensif.
Corsaire gardant route Gerbeviller, Fraimbois ramasse, la nuit tombée, 3 voitures légères allemandes avec leurs occupants : 2 d'entre eux se sauvent.
Une Renault, un Tatra Tchèque, une Auto Union avec un important matériel radio.
Touché remplaçant Gassis : Guesnet q.m. électricien.




Mercredi 20 septembre 1944  


Bivouac sortie Nord de Moyen. Patrouille lisière bois entre Fraimbois et Moyen.
Affaire de Flin. Mort du Père Sibille.
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Le RBFM atteint la Moselle le 13 septembre 1944.
Le 15 septembre,
le 1er escadron est à Contrexéville,
le 2e à Darney,
le 3e à Valfroicourt,
le 4e à Dompaire.
Du 16 au 18, Epinal est contournée par le nord-est.
Le 19 septembre, à Flin sur la Meurthe, l’aumonier, le révérend père Sibille, est tué par un éclat d’obus.
Du 20 au 22, la division franchit la Moselle de vive force à Châtel et le PC du RBFM s’installe à Clézentaine, à 9 km dans le nord-ouest de Rambervillers.
Le 23,
le 1er escadron est à Xaffévillers,
le 2e est au repos à Haillainville et Rehaincourt,
le 3e en tête de la division progresse sur l’axe Luneville-Baccarat
et le 4e est à Moyen.
L’axe Lunévile-Blamont est atteint le 28.

Le 30, Rambervillers est pris.

source
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Fait un prisonnier le matin (Conducteur de l'Auto Union.)

Joseph KASSAR
Mort pour la France le 22-10-1944 (Thiebaumenil et Benamenil, 54 - Meurthe-et-Moselle, France)
Né(e) le/en 03-12-1903 à Alexandrie (Egypte)
Carrière
Statut militaire
Unité RMT
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué par l'explosion d'une mine
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 60355

Noms relevés de soldats de la 2ième cie :
outre les noms de LEHOT et MARSON cités à pls reprises, j'ai relevé :

- 11/08/1944 : lieutenant CRANNOIX grèvement blessé, remplacé par l'aspirant BRIAULT, 8 blessés et 4 tués : BORNET, AYGALENC, CARON et
RIBEROLLE
- 22/08/1944 : VOURC'H et JOUGLARD tués
- fin août 1944 : mention de LECOMTE et DEVAUX
- 20/09/1944 : "le HT Bir Hacheim du chef LEON ... un choc brutal sur le blindage projette l'équipage à l'extérieur, PHILIP et MASSINI sont tués et 4
hommes blessés, le Bir Hacheim prend feu et ses munitions explosent."
- 22/09/1944 : " nous perdons DEROO, un des premiers engagés de Normandie", mention des chefs de la 2ème section : LUDEC, BRIAULT,
BLANCHARD, et GAUDRON; GAUDRON et ROUZIER blessés.
- octobre 1944 : GIRARDOT et KASSAR sont tués.
- 28/10/1944 : GERBAULT et LOISEAU tués à Erstein.
- 01/12/1944 : Caporal GUERRINI tué à Erstein, mention de son camarade BERGE-MAYOU qui le ramène sur ses épaules.
Mention de SOURON.
- 02/12/1944 : plusieurs tués, GRANDIN, caporal ACHERAY, caporal SALVY, et FRENET.

-On peut donc également ajouter mon grand-père radio de section à bord du HT Tibesti à partir du 23/11/1943, nommé soldat 1ière classe le 01/07/1944, Caporal le 01/04/1945, Caporal chef le 01/06/1945 et Sergent le 01/10/1945. Blessé le 22/11/1944 évacué, muté au BR2 jusqu'au 07/02/1945 où il rejoint son unité : 1ière section de la 2ième Cie du 1 RMT pour la campagne d'Allemagne.

source

source

Maurice NOUVIAN est né à Fismes ( Marne ), le 15 mai 1922.
  Domicilié à Chenay pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'est engagé au 5éme Chasseurs d'Afrique pour rejoindre son père, le docteur NOUVIAN, militant communiste déporté politique au Sahara.
  Il a fait toute la campagne de Tunisie dans ce régiment.
  Le 16 juin 1943, il s'est engagé à Tripoli dans les Forces françaises libres en même temps que son père qui avait réussi à s'évader du camp Bossuet et qui avait, lui aussi, participé à la campagne de Tunisie sous le commandement du général de LARMINAT.
  Tankiste dans la Division Leclerc, il a participé au débarquement en Normandie, à la libération de Paris.
  Le 23 septembre 1944, il est tué lors de l'attaque de son char à Bénaménil, entre Lunéville et Baccarat.
  Il a été réinhumé à Chenay en août 1945.
  Une notice biographique lui a été consacrée dans L'Union du 22 août1946.

source

Bonsoir,

voici un complément d'informations donnant quelques infos sur le combat qui est à l'origine de la mort de Maurice Nouvian, rédigé d'après le JMO du 12e Cuirs que j'ai modifié en y apportant des informations complémentaires sur la composition du Détachement De Tarragon. Je rajoute aussi l'organigramme du 3e Peloton du 5e Escadron du 1er RMSM auquel appartenait Maurice Nouvian et qui était conducteur de la 2e AM de la 1ère patrouille de ce peloton.

Amicalement
Laurent F.

Le 23 septembre le détachement de Tarragon a pour mission :

- Franchir la Meurthe à Flin
- Se porter à Bénaménil par le Carrefour 208-916/Carrefour 199-934
- Reconnaître et se renseigner sur des passages possibles de la Vezouse
- S’installer aux lisières des bois Sud de Bénaménil.

Ce détachement est composé des éléments suivants :

- Le Peloton Bonifacj commandant 2/2/12Cuirs
- Le Peloton Josse commandant le 1/3/RBFM
- Le Peloton Calmette commandant le 3/5/1RMSM
- Une Section de FFI

Le détachement De Tarragon (du PC 12Cuirs), arrivé à 09h00 sans incident à la lisière de la forêt face à Bénaménil.
Le capitaine De Tarragon envoie alors une reconnaissance aux abords du village sous les ordres du lieutenant Calmette éclairée par des patrouilles FFI alors que le L.V. Josse reçoit l’ordre d’envoyer des patrouilles pour avoir des vues sur le Carrefour 196-975 et le village de Domjevin.
A 10h00, le Peloton Calmette est pris à parti par un char ennemi situé sur la gauche et à une AMM8 détruite. Ordre lui est donné de stopper et de rester en observation. L’aspirant Bonifacj, du 2/2/12Cuirs, reconnaitra le village avec les FFI appuyé par ses chars.
Quelques minutes après, l’aspirant Bonifacj reconnaît le village et rend compte que deux chars ennemis sont dans me village, mais est blessé au moment où il comptait les attaquer par surprise.
Des véhicules ennemis circulant sur la route, sont détruits. Les chars allemands se replient vers Manonvillers. Le village est pris.

Le dispositif suivant est alors pris :

- Une patrouille mixte TD – FFI, en observation aux lisières Sud du village.
- Un point d’appui à la lisière Nord de la forêt (1/2 peloton de TD, un Peloton de Sherman et une Section de FFI).
- Un point d’appui au Carrefour 199-934.