Lieutenant Guibet ?

Bonjour,

Quelqu'un a-t-il entendu parler ou lu quelque chose sur un lieutenant Guibet (Guibot ? Guibat ?). Il commande un détachement à Wasselonne en Alsace en 1944, au sein du GTR, mais je ne sais si c'était un spahi, un fusilier ou autre...

Merci !

Bonsoir,

allez voir dans l'Annuaire de Anciens, en haut de la page de LA GUITOUNE II, peut-être y trouverez vous son nom.

Amicalement
Laurent F.

C'est vrai, je n'y avais pas pensé... Merci !
Malheureusement, je ne l'ai pas trouvé.

Bonjour Boudoirs, j ' ai trouvé dans la Bible un sous lieutenant GUIBE à l ' escadron de protection en août 44 , je n ' ai pas poursuivi plus mes investigations et comme escadron de protection est dissous en décembre 44 qu ' est devenu ce sous lieutenant ???

Ça pourrait coller, puisque je le soupçonnais de faire partie de l'escadron de protection. C'est pourtant Boissieu lui-même qui écrit Guibet (le e est difficile à lire, Boissieu écrit mal, mais le t me parait incontestable)
Merci pour cette piste.

Bonjour Boudhors,

Un groupe de protection "Infanterie" est créé au sein de l'escadron de protection après la prise d'Alençon. Constitué d'une quinzaine d'hommes il est placé sous les ordres de l'aspirant Pierre Bénard. Ancien élève-officier de Saumur ayant été cité pour sa participation aux combats sur la Loire les 18 et 19 juin 1940. En 1944, réfractaire au STO, caché dans la région de Gacé, il rejoint les lignes américaines puis la 2e DB où il est placé sous les ordres du capitaine Barboteu du QG 97.
Après la libération de Paris, la décision de renforcer ce groupe de protection est prise. Les effectifs vont être augmentés par l'apport de volontaires venant du BR1. Le sous-lieutenant Bernard Guibé, vétéran de la campagne de mai-juin 1940 au sein du 1er Chasseurs à cheval et qui avait rejoint le bataillon de renfort à Juilley le 8 août reçoit le commandement de ce peloton dont il commence la formation à Saint-Germain-en-Laye avec l'aspirant Bénard qu'il a conservé comme adjoint.
Il prend en charge le PC avant en janvier 1945 avant d'être muté le 1er février au 8e escadron du RMSM comme adjoint au capitaine Ballarin (il apparaît à l'annuaire 1949 au sein de ce régiment).

Je n'ai pas trouvé de traces du passage du lieutenant Guibé comme chef du groupe de liaison de l'escadron de protection en novembre 1944 (il participe avec le peloton de protection a plusieurs missions de patrouille autour de Badonviller le 19/11/44). Bien que cela ne soit pas signalé dans l'ouvrage ci-dessous, ni dans celui du général de Boissieu peut-être que ce "groupe de liaison" était rattaché au peloton de protection ? Je n'ai pas trouvé trace non plus de son affectation au 7e escadron du RMSM entre son départ du peloton de protection et son affectation au 8e escadron.

Je vous engage à lire l'ouvrage de Jacques Fenouillère, intitulé "Le peloton du général Leclerc" publié aux Editions Muller.
Ce livre relate l'historique de ce peloton augmenté de témoignages d'Anciens de cette unité.

Cordialement
LGD-501

Pour nourrir l'échange :

J'ajoute des infos trouvées ici : file:///C:/Users/Utilisateur/Downloads/Circulaire%2002%20-%202015.pdf

"Dans la nuit du 22 au 23, les S/GT du GTV (CANTAREL, PUTZ et DEBRAY) reçoivent les ordres d’attaque sur Strasbourg : une dizaine de localités à prendre par le nombre maximum d’itinéraires, des forts et un terrain d’aviation à occuper, pénétrer dans Strasbourg, atteindre et franchir le Rhin afin, si possible d’établir une tête de pont en Allemagne. A partir de 7h00 le 23, le GTL et le GTV s’élancent sous une pluie battante vers la capitale alsacienne sur cinq itinéraires. Le GTD est chargé de la protection de la division sur le Nord et l’Est, le GTR reçoit la même mission face au Sud. Le GTV est articulé en trois sous-groupements : Le S/GT CANTAREL comprenant la 1e compagnie, commandée par intérim par le Lt GALLEY et appuyée par les chars de la CEM progresse sur l’axe gauche. Après le passage des chars de tête dans Hurtigheim une fusillade éclate. Le capitaine Jean CURIERES de CASTELNAU (qui vient de prendre le commandement de la 4e compagnie) tombe, atteint d’une balle. Plus loin, le S/GT rencontre une faible résistance depuis le Fort Pétain qu’il nettoie rapidement avant de subir des les tirs d’artillerie provenant du Fort Kléber. Le chasseur Freddy BOUTEILLE (CEM) est tué. Peu après la mi-journée, le S/GT entame le nettoyage des quartiers sud-ouest de Strasbourg à la suite du S/GT PUTZ. Dans celui de Koenigshoffen, le lieutenant TOUNY (2e section de la 1e Cie) est grièvement blessé sur l’El Alamein. Il est remplacé par l’aspirant Jean SARCELET. Dans la soirée, le Sgt Alphonse HAMELIN (1e Cie) part en reconnaissance. Son corps sera retrouvé le lendemain matin. Pour sa part, le S/GT PUTZ auquel est rattachée la 2e compagnie, progresse par Singrist, Zehnacker, Rangen Wintzenheim, Kuttolsheim, Hurtigheim, Ittenheim, Achenheim, Oberschaeffolsheim en réduisant quelques résistances. En fin de matinée, sa progression est stoppée devant le Fort Kléber où le Sch Georges COMMEIHES (2e Cie) est tué, l’aspirant KRIEGER, qui a remplacé le sous-lieutenant de LA FOUCHARDIERE à l’escadron de protection divisionnaire est blessé."

Bizarre : le même jour, Krieger (du 501/RCC) et l'EP sont à Wasselonne...

Bonjour,

Pour information,Guibe figure dans le tableau des citations du 97 QG édité par M Lefebvre

2 2 1682864 GUIBE - Sous-Lieutenant Fait plus de 60 prisonniers avec son peloton Cie QG 97
Cdlt
Saturne

Bonjour à tous les passionnés,
merci Saturne, j'avais fait quelques recherches avec les indices donnés précédemment,
votre info me permet de compléter votre intervention par un extrait de l'Ordre Général n° 2 du
3 décembre 1944 attribuant la Croix de Guerre à GUIBE Sous-Lieutenant...

Cordialement
JL.

Admettons que GUIBE se prononce Guibé et que Boissieu l'a écrit phonétiquement...

Merci à tous pour toutes ces infos , on va pouvoir mettre à jour nos divers tableaux

Je note tout de même que dans l'un des passages que j'ai mis en ligne, Boissieu précise que Guibe(t) renforce l'escadron, ce qui laisse entendre qu'il serait un élément extérieur à celui-ci.

LEFEBVRE a écrit:

un extrait de l'Ordre Général n° 2 du
3 décembre 1944 attribuant la Croix de Guerre à GUIBE Sous-Lieutenant...

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