Henry Levy Finger

Ouf, c'est fait
C'est le seul insigne que j'ai de lui. Les autres insignes de la famille Lévy-Finger retrouvés concernent des unités médicales où ils s'étaient engagés en septembre 39.

Le seul autre souvenir pourrait être un béret noir fabriqué en Angleterre, prévu pour être porté à l'anglaise, mais sans insigne métallique, peut être tankiste. Sans avoir rien creusé, je suppose qu'il peut provenir d'un échange de coiffure, soit en Tripolitaine, soit lors du séjour en Angleterre avant débarquement.
Avant de chercher à abuser des connaissances des membres du forum, je vais tenter de sonder mon (ex-) épouse, nièce de H. L-F mais surtout nos enfants, pour leur transmettre ce qui a déjà été publié.
Merci de votre travail
BD
Bonnes fêtes.....

Bonjour à tous les passionnés,
en complément voici un extrait de l’OG n° 11 du 14/02/1945,
Image 2207-064 qui s’inscrit dans « l’historique » du MdL LEVY-FINGER cette citation ne peut que confirmer toutes les interventions précédentes…
Cordialement,
JL.

Bonjour,
Un modèle d'agrafe que je n'avais jamais vu auparavant
Peut-être les tous premiers modèles?

Bonjour,

Probable réparation...la gravure du numéro disparait sous l'implantation de la fixation.
Cdlt
Saturne

Effectivement, j'ai répondu trop vite et pas bien réveillé
le 7 est en partie sous la fixation donc les variantes
correspondent aux miennes.
Si quelqu'un sait à partir de quand ces insignes ont été fabriqués?
Faut pas se fier aux photos d'époque montrant de Gaulle devant
un micro et portant un moustique et un mini perchoir.
Scène reprise allégrement dans toutes les reconstitutions de l'appel
du 18 juin alors que la France Libre n'existait pas et encore moins
les insignes.
Pour info la Compagnie de Chars à reçu ses "moustiques" au Western Desert en 42

Bonjour, en espérant que cette réponse puisse s'inclure dans le roulé des autres messages
Concernant cet insigne et les commentaires je retiens surtout votre assiduité et aspiration à éclaircir une presque énigme: le système de fixation de cette insigne, au revers .
- ce système de charnière à une extrémité de l'épingle, et de cadenas rotatif arrimant l'autre extrémité ne ressemble en rien à celui monté sur les 6 exemplaires exposés ici . Il n'est pas commun, très certainement beaucoup plus cher à fabriquer et à poser que les épingles de nourrice habituelles et dans mes classeurs je ne l'ai rencontré qmais ue deux fois: les deux fois sur un insigne manifestement apres-guerre (Algérie ) et fabriqués par Delsart à Sens (11ème BCA d'apparence très moderne et 11ème Cuir typiquement Algérie.)
- les pastilles supports de la charnière d'un côté et du cadenas rotatif de l'autre ne sont pas courantes non-plus. Perso je ne retrouve qu'une fois ce système, et encore, pour fixer la partie fixe de l'épingle de sureté, sur un insigne vraisemblablement peu distribué (et fabriqué???) celui du Groupe Sanitaire Divisionnaire de la 31ème DIAlp, qui est venu mourir à St-Valéry en Caux les 11/12 et 13 juin 1940. Cet insigne n'étant pas rare, je me demande s'il n'a pas été fabriqué après guerre pour une ou des association(s) d'Anciens membres de cette formation. Pour les connaisseurs: marqué au revers: Drago Paris, rue Béranger. Il serait parait-il parait-il possible de déterminer la période de fabrication d'après le libellé de la mention Drago.
- et le plus grave: l'émail bleu est très abimé à l'avers, à l'endroit où au revers se situe la pastille support du cadenas, à un endroit d'ailleurs ou le laiton ou bronze est bruni.
- l'intervenant "Saturne" propose simplement l'hypothèse d'une réparation, et je l'en remercie. Car je finis par adhérer à l'hypothèse d'une réparation effectuée après la guerre sur un insigne abimé mais de haute valeur symbolique, beaucoup plus qu les papiers et lettres administratives. Et il sera peut-être encore en réparation chez un bijoutier lorsque les deuils et les déménagements videront les tiroirs des documents papier.
A ma connaissance, cet insigne n'était pas porté en tenue de combat et était réservée à la tenue de ville ou à celle de cérémonie. Quant à savoir dans quelles circonstances il aurait été abimé de l'épingle à une portion d'émail, mais non totalement broyé .... .je préfère ne pas procéder à une reconstitution d'un événement possible .......
Par contre, quelqu'un saurait-il interpréter les petits chiffres au dessus du N° de brevet et en tirer une conclusion quelconque sur la date de fabrication ou le nm du fabricant
De toute façon, merci de vos efforts,et joyeux Noël ....

Bonsoir, mais bientôt bonjour:
Grosse erreur donc amende honorable et Canossa dans la neige:
En cherchant dans le folio des insignes "avant-guerre - ou presque " il est un peu normal que je n'aie pas trouvé d'exemple d'usage de ces pastilles circulaires soudées au revers des insignes et servant à y fixer ... en général la partie fixe de l'épingle. Il est effectivement rare avant-guerre mais quasi généralisé dans la période d'après guerre, quel que soit le fabricant. Ce qui semble appuyer l'hypothèse d'une "réparation" effectuée selon les techniques et avec le matériel d'après guerre.
L'originalité vient de l'ensemble "épingle à charnière et cadenas rotatif" dont les deux extrémités reposent chacune sur une de ces pastilles circulaires soudées.
Et ce n'est pas cette nuit que je vais reprendre le dossier pour en chercher un autre exemple.
En vous souhaitant de nouveau un joyeux Noël précédant d'autres joyeuses fêtes .....