Qui a pris le Journal du général Bodenschatz ?

Bonjour à tous,

le général Bodenschatz était un ami personnel du Maréchal Göring. Tous deux s'étaient rencontrés pendant la PGM dans l'unité d'aviation du baron Rouge von Richthofen.

Par la suite, Göring étant devenu ministre de l'aviation en 1933, il invita son ami à être son officier de liaison auprès du Führer (rien que ça). Le vieil ami ne pouvait pas refuser. Ainsi, Bodenschatz devait passer la guerre non seulement dans la proximité immédiate d'Adolf Hitler, mais aussi dans l'intimité du numéro 2 du régime le Maréchal Göring.

Sans doute conscient de sa situation privilégiée, il décida de tenir un journal (comme très souvent les membres de Etat-major). Or, ce journal, dit-il à l'officier de renseignement américain qui l'interrogea après la guerre, lui fut pris par les Français à Bad Reichenhall !

Evidemment, les Français en question étaient la 2eme DB.

Aussi, je me pose la question : qui de la 2 DB était stationnée à Bad Reichenhall et pouvait être celui qui a piqué le journal ?

On sait que les gars de la 2eme DB se sont servis où ils sont passés : au Berghof, mais aussi apparemment dans les demeures des hauts gradés tels que ce Bodenschatz.
Parfois les anciens revendent aux enchères ces objets.

Aussi je me demandais si celui qui avait piqué le journal du général se rendait compte de ce qu'il avait entre les mains. Pourquoi ne pas l'avoir fait publier ?

A-t-on des chances de le trouver dans les archives de la 2eme DB ?

Est-ce que l'un des descendants des anciens de la 2DB l'aurait dans son grenier par hasard ?

Merci à vous.

Bonsoir,

bienvenu sur le Forum. On ne dit pas "piqué" mais prise de guerre. Et si quelqu'un retrouve ce journal, si il a été récupéré, bon courage pour le retrouver. Mais il n'y a pas que les gars de la 2e DB là haut, les américains ont pris la relève après avoir "expulsé" les Leclerc. Et peut-être ce journal a-t-il été détruit lors du bombardement de la RAF en avril 45 ?

Amicalement
Laurent F.

Ne jouons pas sur les mots svp.

Si jamais ce journal dit quelque chose à quelqu'un, qu'il le publie ici ou ailleurs, car c'est un document historique de grande valeur.

Cordialement