Le lieutenant de Hauteclocque choisit une affectation au Maroc (8e régiment de spahis algériens) à
Taza en 1926.
...
En septembre 1927,
il rejoint l'école des officiers marocains de
Dar el-Beïda,
créée en 1918 par Lyautey pour former les cadres des troupes.
Erreur sur la carte : Dar el-Baîda est à MEKNESsource
Professeur d'instruction générale et instructeur de cavalerie,
il emploie ses loisirs à étudier la religion musulmane auprès de ses élèves et à perfectionner sa pratique des langues arabe et berbère.
Il reçoit ses élèves dans sa propriété de Tailly.
Dar el Beïda a été, pour lui, un lieu riche d'échanges culturels.
Il est séduit par le Maroc traditionnel.
En 1929, impatient d'opérer en zone insoumise, il rejoint M'zizel, comme commandant du 38e goum.
Le jeune Philippe de Hauteclocque a pour première affectation le 5e régiment de cuirassiers à Trèves ;
après y avoir passé un an, il obtient une affectation au 8e spahis, au Maroc.
Il participe à la pacification du territoire au cours de la guerre du Rif, durant laquelle il se distingue.
En 1929, le commandement du 38e goum lui est confié.
source
Il est cité à l'ordre de l'armée pour son courage lors du combat de
Taguendoust le 13 juillet 1930.
Peu après, il est nommé instructeur à Saint-Cyr.
En 1933, profitant des vacances, il embarque, à ses frais, sur un Latécoère assurant la liaison Toulouse-Rabat.
Court-circuitant le commandant supérieur des troupes du Maroc, il obtient le poste d'adjoint au commandant d'un goum pour l'attaque du Kerdouss à laquelle il participe pendant un mois et se distingue le 11 août au combat d'Aghbadlou.
Philippe de Hauteclocque obtient une palme supplémentaire à la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs.
Cet épisode atypique dans la vie d'un lieutenant de l'époque, révèle un meneur d'hommes qui n'hésite pas à monter en première ligne avec ses soldats.
...
source