Bonjour,
je viens d'acheter la revue en sujet suite à un mail d'A. Eymard. Il y a un article écrit par Stéphane Delogu (créateur d'un site web sur la Normandie et la libé de Paris dans lequel il y a des erreurs et à qui j'avais écrit) avec comme fil conducteur le témoignage d'un Leclerc : Pierre Delaunay qui faisait parti de la 2/501RCC. O mon dieu !
Je reviendrais en détail sur son article mais pour vous donner une idée : la colonne Dronne a pénétré la capital
le 23 août à 18h30 !!! Pire encore, par la
Porte d'Orléans !!! Déjà, le 23 août à cette heure là elle était sur la route pour rejoindre sa base de départ pour les combats pour la libé de Paris, admettons que ce soit une faute de frappe et qu'il voulait dire le 24, à cette heure là elle n'avait pas encore quitté Antony !!!
La 1ère photo pleine page en entré d'article montre des chars de la 2/501RCC au pied de l'Arc de Triomphe prise le 8 septembre en attendant Eisenhower qui venait déposer un gerbe sur la tombe du Soldat Inconnu, oui mais Delogu marque que nous sommes le 25 août !!!
Voilà pour l'apéro, je vous en dirais plus après avoir "épluché" l'article, mais croyez moi il y a de la matière !!!
Amicalement
Laurent
Bonjour,
Comme promis je reviens avec plus d’infos. Je vous ai offert l’apéro, LGD-501 nous a gratifié de « succulents hors-d’œuvre chauds et froids, je viens maintenant avec le plat de résistance, le fromage et le dessert. Avant je vous informe que Mr. Delogu n’en n’était à son premier coup d’essais, en effet en cherchant dans mes archives j’ai retrouvé un article de lui sur la libé de Paris paru dans le n°23 de décembre/janvier 2009 de la même revue !!! A l’époque déjà je lui avais écrit pour rectifier des erreurs. Je ne sais pas si cela serait bien que je le poste ici mais déjà à l’époque ce n’était pas triste. Toutefois, vous verrez que dans mon courrier j’y fais allusion à différents endroits. Je ne mettrais pas de photos, ni l’annexe, que je joins à ce courrier que je lui envoi en encourageant Mr Nicolas Pontic (rédacteur en chef de la revue) de lire ces courriers.
Merci à LGD-501 et à Breizh29 pour leurs interventions.
Je vous en souhaite bonne lecture.
Amicalement
Laurent
Bonjour Mr Pontic,
Je vous écris à propos de l’article de Mr. Stéphane Delogu paru dans le n°69 de votre revue 2e Guerre Mondiale. Pourriez-vous lui faire suivre mes remarques et corrections ainsi que le pdf ci-joint.
Nota : Je vous encourage à le lire. Déjà le 02 janvier 2009 je vous avais fait parvenir une enveloppe avec un courrier pour Mr. Delogu que je vous ai demandé de faire suivre et qui, je pense, lui est parvenu (je joins aussi le pdf de ce courrier que je vous encourage à lire).
Je vous en remercie d’avance.
Laurent FOURNIER
Auteur principal de La 2e DB dans la libération de Paris et de sa région en deux tomes aux éditions Histoire & Collections, réalisé Alain Eymard, lui-même auteur du livre Mémorial 2e DB aux éditons Heimdal.
Bonjour Mr Delogu,
Voici quelques corrections et remarques à propos de votre article sur Pierre Delaunay. Je joins un pdf avec la couverture et des scans de certaines pages du livre du général de Witasse fait avec les anciens du 501RCC et quand cela est nécessaire je vous indique d’aller voir ce pdf.
Pour certains des points ci-dessous j’ajouterais des remarques que je vous avais fait parvenir via courrier et via le bureau de 2e Guerre Mondiale en janvier 2009 à propos de votre article paru dans le n° 23 de décembre/janvier 2009 de cette même revue. Comme repère je mettrais avant « n°23/2009 » et je mets ma remarques/corrections de l’époque
Je rappelle votre biographie pour ces deux articles :
N°23 décembre/janvier 2009 : Paris libéré, ils étaient là Philippe Ragueneau
La libération de Paris Raymond Dronne
La libération de Paris Edith Thomas
Les Loups de LeclercJean-Julien Fonde
La 2e DB, Général Leclerc en FranceArts et métiers
La libération de la FranceFrançois Delpla
Journal de marche de la 2e DBEntretien de l’auteur avec Roland Comper,
Guy Bourée et Marcel Streiff de la 2e DB
Carnets de route de Gaston Eve,
Pilote du char Montmiral
n°69 janvier/février 2017 :La 2ème DB Erwan Bergot
Le Général Leclerc et la 2ème DB Dominique Forget
La 2ème DB, combats et combattants Arts et métiers
Au vue de ces références on peu s'étonner des erreurs que vous faites dans cet article et celles que vous avez faites dans l'article du n° 23 !!!
Page 60 : légende de la photo :
La photo n’a pas été prise le 25 août mais le 8 septembre, non pas sous l’Arc de Triomphe mais au pied de ce dernier. Le 25, cet endroit est sous le feu des Allemands qui tirent depuis la Place de la Concorde, c’est le secteur du GT. L. et non du GT. V. Le 8 septembre la 2/501RCC a été désignée pour rendre les honneurs à Eisenhower qui est venu déposer une gerbe sur la tombe du Soldat Inconnu, il y avait aussi le 1er Escadron du 1er RMSM. Le capitaine de Witasse est le 5e en partant de la gauche et non de la droite, peut-être est-ce une erreur de frappe ?
Page 61 : Introduction dans le cadre bleu :
Non, ce n’est pas le 23 août mais le 24 août que les trois premiers chars pénètrent dans Paris et ce n’est pas à 18h30 mais vers 20h30, à 18h30 la colonne Dronne n’est pas encore formée. Ce n’est que vers 20h qu’elle démarre du centre d’Antony. Ce n’est pas par la Porte d’Orléans que la colonne Dronne est entrée dans Paris mais par la Porte d’Italie. Et l’ordre des chars était : Romilly, Montmirail et Champaubert. Quid des autres unités de la colonne Dronne : les 2e et 3e Sections de la Nueve ainsi que la 2e Section de la 2e Compagnie du 13e GENIE ?
N°23/2009 page 47 : […] Le capitaine Dronne prend donc la tête du détachement qui s’ébranle à 20 heures […].
Ci-dessous voici ce que vous mettez dans votre site web :
«
Les consignes de Leclerc sont limpides : « Dronne, filez sur Paris, entrez dans Paris, passez ou vous voudrez, dites aux Parisiens de ne pas perdre courage, que demain matin la division toute entière sera dans Paris »… A 20 heures, le détachement s’ébranle : en tête, trois Sherman du 501e régiment de chars de combat : Le Montmirail, le Champaubert et le Romilly, éléments de la section du lieutenant Witasse, suivis d’une quinzaine de half-track et deux G.M.C du génie. Un peu moins de 150 hommes, guidés par Georges Chevallier, un jeune homme d’Anthony qui s’est spontanément proposé. Grâce au jeune guide, L’Haye les Roses, Cachan, Arcueil, le fort de Bicêtre sont rapidement dépassés. A 20h 45, le détachement Dronne entre dans Paris par la porte d’Italie. Après avoir cru à l’arrivée d’un détachement Allemand, puis Américain, les Parisiens se livrent à un accueil délirant, frénétique lorsqu’il apprenne qu’il s’agit des « Français de Leclerc ». Dronne et ses hommes sont submergés, happés, étreints par un foule en liesse, qu’il ont bien du mal à écarter. L’officier Français décide de rejoindre l’hôtel de Ville, pour lui symbole de la souveraineté nationale. Guidés par Lorenian Dikran, les hommes de Dronne s’enfoncent dans la capitale par le pont d’Austerlitz et les quais de la Seine. Il est un peu plus de 21 h 20 lorsque l’Hôtel de Ville est enfin atteint.»
Alors expliquez-moi pourquoi vous écrivez que la colonne Dronne pénètre Paris à 18h30 dans l’article du n°69/2017 ???
Par contre, je ne conteste pas l’appartenance de Pierre Delaunay à la 2/501RCC mais son nom n’apparait pas dans le livre du général Jacques de Witasse, capitaine à l’époque (voir les organigrammes des équipages des 1ère et 3e Sections de la 2/501RCC dans le pdf ci-joint).
Page 62 : photo : elle créditée P. Delaunay, je ne pense pas qu’étant conducteur ou aide-conducteur d’un char il aurait eu le temps de faire cette photo, qui plus est d’un char de la 1ère Compagnie du 501RCC, surtout qu’il me semble voir des tombes à gauche du char donc photo prise quelques jours après sa destruction.
Page 63 : photo du bas :
Cette photo a été prise le 25 ou le 26 et où exactement le long de la Seine ? L’empilage de pavé est une « spécialité » des parisiens et non des Allemands, et étant donné que les deux tas semblent avoir été défait indiquerait plutôt le 26. Le fait qu’il s’agisse d’une ex barricade indique que nous sommes loin du jardin des Tuileries sinon les parisiens se seraient fait tirer dessus pas les Allemands. Si elle a été prise le 25, le char ne pouvait qu’appartenir au 501RCC puisque c’était le secteur de la 3/501RCC qui a été appuyée par le 1/501RCC. L’ombre portée laisse voir que nous sommes le soir vers 18h30/19h, donc après les combats, d’où les « marsouins » sur la tourelle qui saluent des gens, donc pas au moment des combats, sinon ils feraient des cibles idéales.
Je vois que vous avez reçu mon courrier du 02 janvier 2009 puisque dans votre article du n°23/2009, page 44, vous mettiez en légende que le char […] progresse sur une grande artère parisienne […], alors que dans celle du n°69/2017 page 63 vous mettez […] un Sherman de la 2e DB longe les quais de Seine […].
Ci-dessous ma remarque sur votre article
N23/2009 page 44 :
Page 44 : photo du haut :
cette photo a été prise après les combats du jardin des Tuileries. Comme vous pouvez le remarquer à l’arrière-plan il y a un parapet sur lequel il y a des coffres. Ce sont les coffres des bouquinistes des quais de Seine. Et je dis après les combats parce que les Leclerc ne se seraient pas mis en évidence sur la tourelle du char pour aller au combat, ils se seraient fait abattre par les Allemands cachés dans le jardin des Tuileries.
Page 64 : colonne de gauche :
« Un sous-officier, l’adjudant Maizières, […] » Maizières n’était pas adjudant mais sergent-chef. Non, il n’était chef de char du Eckmühl c’était Menguy. De Maizières sera chef de char du Petitmont en avril 45.
Colonne de droite :
« La division française est incorporée au sein de la 5e DB américaine […] ». Non, une DB ne peut pas faire partie d’une autre DB. La 2e DB est versée à la 3rd US Army appartenant au XVth Corps, dont fait partie la 5th AD US (AD pour Armored Division). La 2e DB passe momentanément à la 1st US Army du Vth Corps puis avant Paris retourne sous la coupe de la 3rd US Army appartenant au XVth Corps.
Photo : char à bord duquel J. Jacquet et M. Pesche sont morts et les trois autres membres d’équipage grièvement blessés. Vous avez mis les noms des hommes tués sur le Keren pourquoi ne pas avoir mis ceux du Brest ?
Page 65 : légende photo du bas :
« Paris, 23 août 1944. Cet halftrack du régiment de marche du Tchad se dirige vers le centre de la capitale. Il appartient probablement à la « Nueve » du capitaine Dronne. »
Où sommes-nous ? Encore le 23 août, comment peu-t-on se tromper de date alors que l’on sait très bien que la colonne Dronne entre dans Paris le 24 au soir !!!
Seule la connaissance du lieu pourra permettre d’affirmer qu’il s’agit bien d’un HT de la Nueve.
Page 66 : encadré
Vous écrivez : « […] le général allemand Dietrich von Choltitz (on ne met pas une majuscule à von) (1894-1966) dispose d’environ 20000 hommes de valeur disparate, 80 chars dont une vingtaine de Panther (détachés de la Panzerlehr) et Tiger, 23 canons de 150 et 105mm, 35 pièces de 75. […]
Non, jamais von Choltitz n’avait pas 80 chars à sa disposition et certainement pas une vingtaine de Panther et encore moins de Tiger. Des Tiger de la s.3/503 sont passés par Paris mais entre le 18 et le 19 août, le 25 il n’y avait plus de Tiger dans Paris. En ce qui concerne les Panther, il y en avait dix et aucun n’appartenaient à la Panzerlehr, erreur qui est souvent répétée par les auteurs d’articles sur la libé de Paris. Un seul Panther appartenait à une unité constitué non identifié, celui détruit au cocktail Molotov par Aubry et ses camarades résistants et qui est allé s’arrêter quai Henri IV, char très connu. Sinon, les autres Panther étaient des chars rescapés de la Normandie, réparés dans des ateliers parisiens et en banlieue, ils n’appartenaient plus à des unités et von Choltitz les a réquisitionné. Il y avait cinq Panther dans le jardin des Tuileries et quatre dans le jardin du Luxembourg, il y avait aussi des B1bis, R35, R38, R40 et quelques R35 avec canon de 47mm Tchèque, soit en tout une trentaine de chars répartis entre le jardin des Tuileries et abords et le jardin du Luxembourg.
A ma connaissance il n’y avait pas de canon de 150 et 105mm dans Paris et von Choltitz n’avait pas 35 canons de 75mm, mais 4 sûr et deux canons de 47mm de fabrication française.
A l’évidence vous n’avez pas tenu compte de mes remarques dans mon courrier de 2009, ci-dessous mes remarques sur votre article
n°23/2009 page 42 :
Page 42 : colonne de droite au milieu :
Vous écrivez : « 80 blindés dont une vingtaine de chars lourds et d’une soixantaine de pièces d’artillerie ». Faux, ces chiffres sont souvent repris, mais ils sont faux. Von Choltitz ne dispose que de 10 Panther, dont un est détruit au cocktail Molotov par Michel Aubry et des camarades FFI alors que ce char passe près du petit jardin de l’Hôtel de Ville qui est près de la Seine. Il est abandonné par son équipage plus loin quai des Célestins. Il y a quelques chars légers comme des R35 peut-être une dizaine, deux R40, quelques H39 (2 ou 3 ?) et au moins trois B1bis (un 4e ?), transformés en lance-flamme, mais qui n’interviendrons pas pendant la semaine héroïque ! Il y a aussi quelques R35 avec canon de 47mm (6 ?) mais le canon ne pivote pas, ou très peu ; qui plus est-il est ouvert, donc une cible de choix pour les cocktails Molotov, d’ailleurs un de ceux-ci sera capturé par les FFI Bd des Batignolles. Comme vous pouvez le constater, nous sommes loin des 80 blindés. Les pièces d’artilleries : nous sommes sûr d’un 75mm ; de deux 47mm et de trois 75mm sur affût anti-aérien [ces trois types de pièces sont de fabrication française] et d’une dizaine de Flak de 20mm ; là aussi nous sommes loin de la soixantaine.
En ce qui concerne la libération de Paris n’oublions pas que De Gaulle en 43 a exigé auprès d’Eisenhower qu’une unité française débarque en Normandie et ce pour libérer Paris, donc la libération de Paris était inéluctable et c’est pourquoi la 2e DB a été choisi.
Page 67 : haut de la colonne de gauche :
[…] celui du Colonel Warabiot (GT W), […]. Non, c’est GT. V. A l’origine, c’était le GT. M. commandé par Malagutti, mais ce dernier irritait Leclerc qui l’a fait monter en grade et de ce fait il a quitté la DB et c’est Warabiot qui reprend le flambeau. Mais pour ne pas qu’il y ait de confusion entre le M et le W, les deux « pattes » du M ont été retirées et c’est devenu le V. En réalité Billotte en prend le commandement.
Colonne de droite : […] Paris :
« […] personne n’a jamais rien su. […] ». Erreur, le général O. Bradley l’apprend et ordonne à Leclerc de rapatrier ce détachement, Leclerc ignore cet ordre.
Le détachement de Guillebon est arrêté devant Trappes mais devant Guyancourt aussi.
P. Delaunay dit : […] Les premiers éléments de la division sont entrés en région parisienne le 21 août 1944 […] Non, puisque le détachement est parti de Normandie le 21, ce n’est pas avant le 22 qu’il arrive en région parisienne.
Photo du haut :
Etes-vous sûr qu’il appartient au 12e Cuir ? Normalement, le nom est inscrit sous le macaron de la carte de France à Croix de Lorraine, marque distinctive des chars du 12e Cuir. En jouant sur le contraste pouvez-vous voir sur la plaque de blindage à l’arrière du char les trait autour du C de char.
Photo du bas : où cette photo a-t-elle été prise et à quelle date ?
Page 68 : encadré :
Avec tout le respect que je dois à Guy Merle, ce n’est pas à la Croix de Berny que Leclerc a interpelé Dronne mais au centre d’Antony sur la RN20, à l’angle de la rue de Fresnes (aujourd’hui Jean Moulin), nous sommes à 1km de la Croix de Berny.
D’autre part, Guy Merle qui appartenant à la 3/IRMT, donc avec le GT. D., n’était pas à Antony et Leclerc n’a jamais dit « […] et dégagé moi tout ça. […] »
Haut de la colonne de gauche :
P. Delaunay dit : […] Sur ce point, le « Patron » n’a jamais rien dit. […] En réalité, Leclerc en a informé De Gaulle et ce dernier a approuvé.
Bas de la colonne de droite : La poursuite, vous écrivez :
« […] surtout au Bourget, où les Allemands refusent de se rendre continuent le combat. […] Au nord de Paris ce ne sont pas les restes des défenseurs de Paris mais la 47 ID une unité combattante autre que les troupes de von Choltitz à Paris donc pourquoi se rendrait-elle qui plus est cette division n’est pas aux ordres de von Choltitz !!!
Plus loin vous écrivez : […] Pierre Delaunay quitte le Romilly, il est affecté sur le Sherman Eylau en qualité d’aide-pilote. Ce blindé dépend du peloton hors-rang. Le peloton est commandé par le sergent Parmentier. […] Non, P. Delaunay n’apparait pas dans les noms des membres d’équipage de ce char (voir pdf).
Le 501RCC n’est pas un régiment issu de la cavalerie donc on ne dit pas Peloton mais Compagnie. Le Eylau fait partie de la 3e Section et non pas de la CHR.
Cette 3e Section est commandée par le lieutenant de la Bourdonnaye. Le sergent Parmentier est chef de char du Eylau et prendra le commandement de la Section du 28 janvier jusqu’au 15 avril 45, toujours sur le Eylau.
Photo : prise le 8 septembre avec de g. à d. : le capitaine de Witasse, Commenheis, chef de char et Labarrère, tireur.
Page 69 : photo du haut :
Prise début septembre et non en août. Par contre dans le livre de de Witasse ce n’est pas P. Delaunay sur le canon du Romilly mais Jaouen (voir pdf). Et les chars visibles sur cette photo sont de g. à d. : Montmirail n°20, Romilly n°21, Montereau II n°22 (à droite on discerne le bout du canon du Arcis-sur-Aube n°23 il est certainement suivi du Champaubert n°24, 5e char de la section).
Pourtant on voit bien le n° de tourelle, comment faire une telle erreur, surtout qu’en page 46 du n°23/2009 vous publiez les photos des trois chars de la colonne Dronne sur lesquelles on voit les nos de tourelle, sans oubliez que le char n°22 Montereau a une tourelle avec canon de 76mm donc totalement différente de celle avec 75mm du Champaubert !!!
Photo du bas :
Paris le 25 août, vers 8h/9h.
Page 70 : photo du haut :
Prise début septembre (voir pdf pour les noms).
Après vérification dans l’annuaire des anciens de la 2e DB son nom n’apparait pas, donc il ne s’est pas manifesté auprès de l’association des anciens de la DB et qu’il n’a pas participé à des réunions d’anciens, peut-être une des raisons de l’absence de son nom dans le livre de de Witasse, cet ouvrage a été édité en 1990, la mémoire des anciens du 501RCC était encore fraiche et je pense qu’ils se seraient souvenus de lui s’il avait participé à des phases difficiles de cette campagne de France ou d’Allemagne.
Dommage que vous ne soyez pas aller à Montparnasse voir leurs archives (JMO, albums photos, souvenirs d’anciens, livres et autres sources) cela vous aurait évité de faire des erreurs.
Cordialement
Laurent FOURNIER
Auteur principal de
La 2e DB dans la libération de Paris et de sa région en deux tomes aux éditions Histoire & Collections, réalisé avec Alain Eymard, lui-même auteur du livre Mémorial 2e DB aux éditons Heimdal.
