plein d'anecdotes ... 1948
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Après le Débarquement allié, et comme il a toujours privilégié l’action, (il a d’ailleurs fait sienne la devise de son poète préféré, P.B. Shelley : «The soul’s joy lies in doing») , il rejoint, comme correspondant de guerre, la 2ème D.B du Général Leclerc qui débarque en France le 1er août 1944.
Il est arrêté peu après par les allemands à proximité de Rennes avec deux de ses camarades, attachés pour leur part à l’armée américaine, après une imprudence extrême :
ils ont quitté leur colonne pour tenter d’être les premiers à entrer dans Rennes, précédant les troupes américaines qui en sont toutes proches, mais qui finalement et contre toute attente différeront l’assaut.
Les allemands en profiteront pour tenter de quitter la ville par train emmenant avec eux 1200 résistants prisonniers.
Par chance, personne n’identifiera Pierre Bourdan et ses compagnons.
Ils sont enfermés dans un wagon de ce dernier train qui quitte Rennes pour l’Allemagne et les camps, le 3 août. Grâce à la complicité de résistants locaux qui l’ont reconnu et lui ont procuré le matériel nécessaire il parvient, ainsi que ses deux camarades, à s’évader dans la nuit du 5 au 6 août en sautant du train en marche près de Saint-Martin de la Place.
Il restera quelques jours caché dans une famille d’agriculteurs de Longué dans le Maine et Loire.
(Il conservera des liens très étroits avec cette famille: en mai 1945, il sera présent, avec son épouse, au baptême de leur fille Anita dont il est, à la demande des parents, le parrain.
Ils y reviennent en août 1946 pour le baptême d'Annick, la soeur d'Anita, dont la femme de Pierre Bourdan, Jeanne, est la marraine).
Douze jours plus tard à Argentan, il retrouve la 2ème D.B, accueilli par un général Leclerc que le déroulement favorable des opérations a heureusement mis de bonne humeur, il participe à la libération de Paris le 25 août.
Il quittera la 2ème DB du 30 octobre à fin décembre et sera absent le 23 novembre pour la libération de Strasbourg.
Il fera le
récit de son périple avec Leclerc dans Carnet de retour en même temps qu’il retracera son séjour à la BBC dans Carnet des jours d’attente.
Sous la pression de ses amis et notamment de François Mitterrand qu’il a connu à Londres en 1943, il décide alors de se lancer en politique.
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source
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Pierre Bourdan est journaliste dans les publications suivantes :
La Journée Industrielle,
Le Soir,
puis devient sous-directeur de l'agence Havas à Londres.
Il rejoint Maurice Schumann et la France Libre dès le 19 juin 1940 et participe alors à la création e de « l'Agence française indépendante », à Londres.
Il parle à Radio Londres de juillet 1940 à juin 1944, participe à l'émission Les Français parlent aux Français.
En 1944, il est correspondant de guerre auprès de la division Leclerc. Arrêté, il parvient à s’évader près de Saumur ;
caché à Longué par la famille Bloudeau, il écoute clandestinement ses amis de Radio Londres à Jumelles, chez Marcel Derouin.
Il entre dans Paris aux côtés de la 2e Division Blindée.
Son frère, Robert Maillaud (qui était sous-officier au 4e hussard), par contre est mort au front au cours d'un combat contre l'armée allemande le 10 juin 1940.
Source Wikipedia
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