Jean Nanterre 501ème RCC" />
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Le mois suivant Jean Nanterre, avec son unité, rejoint Sabratha en Tripolitaine où se constitue le 501e Régiment de chars de combat (501e RCC) au sein de la 2e Division blindée du général Leclerc.
Au Maroc, le 1er septembre 1943, il est affecté à la 4e Compagnie du 501e RCC, équipée de chars légers.
Le 20 mai 1944, l’unité est dirigée vers l’Angleterre où elle débarque le 31 mai. Stationné au camp de
Huggate, dans le Yorkshire, puis à Bourgnemouth, Jean Nanterre embarque à destination de la France le 25 juillet 1944.
Il débarque à Utah-Beach le 2 août 1944, fait mouvement avec son régiment et bivouaque près du Mans le 10 août.
A partir du 11 août, il participe à la campagne de Normandie, et notamment aux combats d’Ecouché, pour fermer la poche de Falaise, où il fait à nouveau preuve d’audace en se portant hardiment au contact des éléments américains en dépit du danger.
Il quitte Ecouché le 23 août pour se diriger avec son régiment en direction de Limours, pour prendre ensuite part à la bataille de Paris, les 24 et 25 août 1944, dans les combats du Luxembourg, du Sénat, de la rue de Rivoli, de l’hôtel Meurice et de la place de la Concorde.
Lors de l’avancée vers l’est de la Division Leclerc, il participe à l’attaque d’Andelot le 12 septembre, puis à la campagne des Vosges et aux combats de la Ferme des Mouteaux, de Doncières, et de Châtel.
Là, traversant à gué la Moselle, il neutralise les armes automatiques qui arrêtent l’infanterie et, progressant au mépris du feu intense de l’ennemi, il ramène sa section intacte et permet la création de la tête de pont.
Il est, pour cet acte, cité à l’ordre du corps d’armée.
Jean Nanterre prend également part à l’attaque de Brouville Merviller, où il parvient à regrouper son détachement dont le chef venait d’être tué, ce qui lui vaut, une fois encore, d’être cité, puis à l’opération de Montigny, le 1er novembre, et à l’attaque menant à la libération de Strasbourg, le 23 novembre 1944.
Le 2 décembre 1944, il est grièvement blessé par éclats d’obus, à Herbsheim.
Il rejoint son unité à sa sortie de l’hôpital le 7 mars 1945 pour être stationné à Cracay, dans le Cher, puis affecté au P.C. du régiment en qualité d’officier de renseignements.
Il quitte ce lieu, le 23 avril 1945, pour prendre part à la fin de la campagne d’Allemagne.
Il combat à Tegernsee et à la prise de Schliersee le 3 mai 1945.
Il participe également à la prise de Berchtesgaden et de Strub le 5 mai.
Toujours détaché en pointe pour les missions de reconnaissance de cette campagne, son sang-froid et son dynamisme le font citer à l’ordre de la division.
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Source : Ordre de la Libération