3ème RACRoger Mathieu

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En 1943 également, il est diplômé de l'école d'officiers de Cherchell dont il sort au 6ème rang avec le grade d'aspirant. En juin 1943, il est affecté à l'artillerie de la Division Leclerc qui devient le 3e Régiment d'Artillerie Coloniale (3e RAC) puis, en septembre, le 1er groupe du 3e RAC (1/3 RAC) ;
L'aspirant Roger Mathieu débarque en Angleterre le 22 avril 1944 avec la 2e DB pour suivre un entraînement au camp de Sledmere jusqu'au 31 juillet, en prévision du débarquement en France.
La Manche est franchie dans la nuit du 1er août et le débarquement a lieu à Grandcamp. Roger Mathieu en qualité d'observateur prend part alors à la campagne de Normandie où il dirige, sous un bombardement, l'évacuation de plusieurs blessés. Puis c'est la marche vers Paris.
Lors de la campagne des Vosges du 14 septembre au 27 novembre 1944, observateur avancé, il décèle plusieurs organisations ennemies en dépit de nombreux tirs de mortier rendant sa mission périlleuse. Il réussit notamment, par des tirs parfaitement ajustés, à interdire à l'ennemi tout accès de jour aux abords du village de
Domjevin (Meurthe-et-Moselle).
Après la libération de Strasbourg, Roger Mathieu participe à la campagne d'Alsace du 28 novembre 1944 au 7 février 1945. A
Rhinau, dans le Bas-Rhin, du 10 au 20 décembre, son observatoire est détruit à deux reprises sans qu'il cesse d'assurer la surveillance de son secteur, sans se soucier des violentes attaques ennemies, il est pour cela cité à l'Ordre de l'Armée.
Toujours au sein de la 2ème DB il se dirige vers le front de l'Atlantique et se distingue lors de la marche sur Royan, du 15 au 18 avril 1945, en suivant constamment au plus près les éléments de tête pour pouvoir mieux régler ses tirs, son propre char étant pris à partie au cours d'un réglage, il se bat au canon brisant la résistance allemande.
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Source : Ordre de la Libération