Jean Lucchesi est affecté en octobre 1942 à la 1ère Compagnie de découverte et de combat du Régiment de Tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) au sein de la Colonne Leclerc.
Il se distingue lors de la seconde campagne du Fezzan en janvier 1943 à Mizda où il dirige avec précision son canon de 20 mm sous le feu de l'ennemi.
Il prend part ensuite aux combats de Tunisie jusqu'en mai 1943.
Le 5 octobre 1943, lors de la formation de la 2e Division blindée (2e DB) au Maroc, il est affecté au
Régiment de Marche du Tchad (RMT) comme chef de section à la 3e Compagnie.
Il débarque en France avec la Division début août 1944 et s'illustre par son esprit offensif, son sang-froid et son courage au feu tout au long de la Bataille de Normandie, notamment à Doucelles, au Mesnil Scelleur et à Carrouges.
A Paris, il se distingue encore aux combats des Tuileries en éclairant à chaque instant la marche des chars et en facilitant la destruction de six chars lourds ennemis.
Sous un feu violent adverse, il entraîne par son exemple, ses hommes à l'assaut des nids de résistance ennemie qui défendent les jardins des Tuileries.
Jean Lucchesi fait une nouvelle fois la preuve de son courage dans les Vosges.
Le 22 septembre 1944, il se lance à la tête de sa section à l'assaut du village de Menil-Flin et s'en empare rapidement en infligeant des pertes sévères à l'ennemi.
Le 31 octobre 1944, il entre le premier à Baccarat.
Le 2 novembre, près de
Bertrichamps, il réussit le délicat décrochage d'une patrouille prise sous un feu ajusté de mitrailleuses et organise avec un courage et une habileté remarquables le sauvetage de trois de ses hommes grièvement blessés.
Le 20 novembre, il nettoie plusieurs villages dont celui de
Langatte, permettant la capture d'une batterie d'artillerie.
Le lendemain, il dirige avec succès une action à pied qui permet de s'emparer du passage de
La Petite Pierre.
Le 23 novembre, au Pont de Khel à Strasbourg, il bouscule, au cours d'un violent combat de rues, un ennemi qui se défend farouchement à la grenade et au bazooka.
Enfin, il participe à la campagne d'Allemagne et termine la guerre avec le grade de lieutenant.
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Monument commémoratif 1939-1945- Chemin de la Libération [Sarrebourg]
Situé à proximité de la chapelle Notre Dame de la Pitié, sur la D27 au rond-point après la voie ferrée
en direction de LangatteLe 20 novembre 1944, le Sous-Groupement du Commandant Robert QUILICHINI, du Groupement Tactique du Colonel Louis DIO, de la 2ème Division Blindée du Général Philippe LECLERC de HAUTECLOCQUE, partant de BLAMONT, a suivi ce chemin pour libérer SARREBOURG et franchir la SARRE à SARRALTROFF.
Le lendemain, il libérait MILLTELBRONN pour rejoindre les sous-groupements ROUVILLOIS et DIDELOT, du Groupement DIO, à DERRWILLER, et participer le 23 novembre 1944 à la libération de STRASBOURG.
Le Sous-Groupement QUILICHINI comprenait les unités suivantes :
- 1ère Compagnie du 1er Bataillon de Combat du Régiment de Marche du Tchad (R.M.T.)
- 2ème Peloton du 5ème Escadron de Combat du 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (1er R.M.S.M.)
- 3ème Escadron de Combat du 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème Cuir.)
- 3ème Peloton du 3ème Escadron de Combat du Régiment Blindé de Fusiliers Marins (R.B.F.M.)
- 1ère et 2ème Sections de la 2ème Compagnie de Combat du 13ème Bataillon du Génie
- 1er Groupe de la 2ème Compagnie du 13ème Bataillon Médical, comprenant une équipe d’ambulancières, les Marinettes, du R.B.F.M.
Le 3ème Bataillon du 71ème Régiment d’Infanterie de la 44ème U.S.I.D. occupa SAREBOURG.
Cette unité faisait partie de la 7ème Armée U.S. du Général PATCH, appartenant au XVème Corps U.S. du Général HAISLIP, auquel la 2ème D.B. était rattachée.
HONNEUR À LEUR MÉMOIRE
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