- 474th FG a écrit:
- Bonjour,
Le 24 août 1944 entre 20h50 et 21h30, douze P-38 Lightning ont bombardé des objectifs à Arpajon, en appui à la 2ème DB.
Quelqu'un sait-il quels étaient ces objectifs ?
Merci.
Alain Bodel
474th Fighter Group Association
Bonjour,
Je viens de reprendre la lecture de plusieurs ouvrages traitant de la libération de Paris parmi lesquels les 2 tomes de MM Laurent Fournier et Alain Eymard, tous deux actifs sur ce forum.
Je n'ai vu aucune mention d'une intervention aérienne US ce 24 août.
Petit rappel historique :
Le 24, il pleut une grande partie de la journée (la mission "Piper" pour aller sur Paris, sera retardée en raison des conditions météo).
Aucun combat à Arpajon n'a été rapporté.
A l'heure indiquée pour ces bombardements, la division est installée 20km plus au Nord et se prépare à entrer dans Paris à l'aube du lendemain.
En furetant sur Internet, j'ai trouvé
sur cette page les informations suivantes :
"Le 24 août 1944 vers 21h00 à hauteur d'Arpajon la 2ème D.B. a bénéficié d'un appui aérien de 12 Lightnings du 474th qui étaient guidés par un autre pilote de ce même Group, le 1st Lt James Doyle, ayant pris place à bord d'un char Sherman de la Division pour assurer la liaison Air-Sol et c'est ainsi qu'il fut l'un des tous premiers américains à entrer dans Paris.
"L'histoire commence donc 2 semaines plus tôt lorsqu'un soir "au club" - en fait une tente sur A 11- je spéculais avec le Major Hedlund et le Col. Wasem sur le fait que les pilotes de combat feraient de très bons contrôleurs aériens. Ils trouvèrent mon argumentation bonne et comme nous supportions, entre autres, la 2ème D.B. française et que je parlais français, je me suis retrouvé, après que le colonel ait eu l'aval de l'état major, aussitôt détaché auprès de Leclerc qui était un général atypique pour lequel j'avais de l'admiration. C'était un ardent partisan du support aérien et il ne pensait que du bien du P-38. Nous nous entendions très bien et, dès le début, je participais aux réunions comme si j'avais été membre de la Division. Un enthousiasme délirant avait frappé toute la D.B. à l'idée de libérer la capitale de la France. J'ai donc été le témoin de cette page d'Histoire en place de copilote d'un Sherman. J'ai appris à le conduire et j'ai même participé à la réparation d'un train de roulement touché lors d'un combat. J'ai dirigé les attaques en piqué et de soutien aux troupes au sol. Les français appréciaient d'avoir un officier de liaison qui parlait leur langue. Non seulement je pense avoir été le premier pilote à faire ce job mais encore à être un précurseur dans le domaine car ensuite de nombreuses unités ont procédé ainsi pour une meilleure coordination air-sol.
Visiblement les français ont bien aimé mon travail car j'ai reçu la Croix de Guerre avec palmes."
Peut-être d'autres connaisseurs de l'histoire de la Division pourront-ils apporter d'autres informations...
Cordialement
LGD-501
