bureau postal militaire n° 6

Bonjour,

Je viens de decouvrir que la force L (Leclerc) fut dotée d'un bureau postal militaire, le n° 6.

Voir :

http://2db.free.fr/divers_philatelie.html

Qui pourra m'en dire plus, svp ?
Insigne ? Coiffure ?

Merci

Bonjour,

Effectivement, le BPM 6 a été affecté à la Division Leclerc (pour la Force L, je ne peux l'affirmer).

Ce bureau semble avoir été organiquement rattaché à la 97/84e CMT et en portait probablement l'insigne. Quelle était la tenue portée ? A priori la même que pour les hommes non embarqués sur les chars.

L'album mémorial de la 2e DB d'Alain Eymard donne quelques indications sur les personnels et les matériels affectés à cette unité :

- Commandant du bureau : lieutenant FUSTEC
- Les noms de 1 officier et de 14 sous-officiers sont cités

Le BPM aurait en outre été doté de 2 Dodge 4x4 (Estérel et Gap), d'un Dodge 6x6 n° 429474 Ginette, d'un GMC et d'une moto. En sus, il aurait également utilisé une Schwimmwagen récupérée.

Cordialement

LGD-501

A l'epoque, si on suis la meme logique que dans le civil, il n'est rien étonnant que les postiers militaires se retrouvent avec des transmetteurs.
En effet, Les PTT dans le civil regroupait le service postal & téléphonique.

Mais alors les postiers militaires pouvaient ils porter le calot des transmissions ?

La plupart des matériels et imprimés résultait de marchés passés par la Poste (machines à oblitérer, registres, etc.) mais aussi de marchés passés par la direction centrale de la poste aux armées, en particulier pour ce qui concernait les diverses fournitures.

Ci dessous un article recent mais expliquant bien ce que c'est un postier militaire:

Le postier militaire est un « Fonctionnaire de la Poste détaché au ministère de La Défense.
Il est assimilé militaire et travaille en uniforme. »

Rien ne distingue donc le postier militaire d'un soldat. Il arbore même les galons de sergent, même s'il s'agit d'un « grade d'assimilation ».
Le « facteur » ne fait pas que recevoir ou expédier du courrier.
Il fait aussi du guichet. Les militaires viennent aussi retirer de l'argent de leur avance sur solde versée sur les livrets.
Le « facteur » a appris le maniement des armes sur le tas . Au début, il portait une arme d'epaule ou un pistolet automatique & ne savait pas s'en servir !
Après, il a eu des entraînements au tir.

SOURCE :

http://www.ouest-france.fr/ronan-postier-militaire-est-sur-tous-les-fronts-226783

photos vues sur un site de vente :



Le décret du 05 octobre 1923 indique que l'insigne de la poste aux armées, plus communément appelée Poste militaire à l'époque, est modifié en raison de la séparation du trésor aux armées et de la poste aux armées.

La feuille de chêne sommée d'un gland depuis 1900 (conservée par le trésor aux armées) est remplacée par une tige de myosotis stylisée avec fleurs et feuilles, de couleur argent sur fond noir. La "fleur du souvenir" ou le "Ne m'oubliez pas" devint ainsi l'emblème du postier aux armées.




SOURCE : http://poste-aux-armees.blogspot.fr/2012_09_01_archive.html

3 possibilités de coiffe pour les postiers militaires :

Je cite :

1ere possibilité : le beret :

AUFFRET a écrit:

Pas de bérets aux 12° RCA, ni au 12° Cuir. Des calots.
S' il existe des images avec des hommes en bérets sur leurs engins, ce sont soit des personnels techniques (dépanneurs mécaniciens, transmissions, contrôles, approvisionnement) ou alors des recrues en formations qui convoient ces chars entre l' unité détentrice et l' échelon de réparation ou l' instruction.

2eme possibilité : le calot US sans liseret :

AUFFRET a écrit:

Détachés du 501 au BR 2, Busin et notre père ont gardé le béret noir. Les jeunes recrues avaient dans leur paquetage un calot du même tissus que les vareuses de sortie US déligné "bonnet de police tenue de travail" - Muté au 12° RCA le 12 janvier 1945 il a perçu un calot de travail et un calot de tradition

3eme possibilité : etant dans une unité de transmission & par soucis d'uniformité le calot des transmissions.

bonjour,
on trouve sur Delcampe une lettre  envoyée  du BPM6 vers un correspondant à Paris

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Cordialement

Sur ce site :

Histoire et Philatélie

28 SEPTEMBRE 1943 :
Le B.P.M. 6, qui dessert la 2ème D.B., est au Maroc (Temara). Il utilise un nouveau cachet ne faisant plus référence explicitement aux F.F.L mais qui comporte une petite croix de Lorraine à la place de la levée "POSTE MILITAIRE / B.P.M. 6 // (croix de Lorraine)". En ces temps de pénurie de papier, la papeterie, elle, n'est pas remplacée.
Ce cachet ne semble pas avoir été emporté par les soldats de la 2ème D.B. en dehors du Maroc.

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BPM6

Planchon a écrit:

bonjour,
on trouve sur Delcampe une lettre  envoyée  du BPM6 vers un correspondant à Paris

Bonjour,

Jean SONGEON, affecté à la 3/2/501 comme aide-pilote sur l'Eylau. Il sera blessé le 27/12/44 à Witterheim.
Son frère Georges, était affecté à section de commandement de la même compagnie. Embarqué sur le HT Terre de France, il est blessé le 01/10/44 à Anglemont.

Cordialement

LGD-501

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B.P.M. 6 Les lettres simples de la 2e D.B. recevaient un cachet de la POSTE
AUX ARMEES et étaient soumises à la censure de l'armée
américaine à laquelle elle était rattachée.
La lettre ci-après présentée est datée du 29 octobre 1944, la 2e D.B.
se trouvant à cette époque à ESSEGNEY (Vosges). (Fig. 23)

Trouvé ICI

Un article dans le N° 150 de novembre 2013 de Timbres Magazine :
François Chauvin en verve  signe en outre deux pages :
"1943: par la route baérienne du Tchad". "A partir de 1941, la ligne aérienne Damas-Brazzaville constitue une liaison de commandement essentielle pour la France libre.
Elle transporte aussi le courrier des militaires de Leclerc partis du Tchad à la conquête du Fezzan puis de la Tunisie". Il décrypte une belle lettre de février 1943 (poste aux armées/BPM 6) - recto-verso - qui "se situe à la charnière entre la conquête de la Libye et la campagne de Tunisie", avec un affranchissement à 4 francs composé de deux timbres de la série ordinaire des FFL du Levant, "couvrant la taxe forfaitaire de port par avion vers les territoires de la France libre".

source

Rapidement après l'armistice de Saint-Jean-d'Acre du 14 juillet 1941 entérinant la fin du conflit au Levant, le général de Gaulle confie à un des rares postiers restés auprès des FFL, le lieutenant Méjan, le soin de réorganiser la poste aux armées. Quatre bureaux postaux militaires (BPM) sont créés, ainsi que deux bureaux centraux militaires (BCM) :

le BCM 1 à Beyrouth.
le BPM 2 à Damas.
le BPM 3 à Alep.
le BCM 4 au Caire.
le BPM 5 affecté à la 1e division française libre, intégré par la suite à l'armée de Libération.
le BPM 6 affecté à la 2e division française libre, devenue par la suite la 2e division blindée.
Un BPM 7, attribué à Rayack, est créé beaucoup plus tardivement.

Des vaguemestres d'étape, qui sont des officiers en charge du courrier éloignés d'un BPM ou d'un BCM mais dotés de matériel postal propre, complètent ce réseau.

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Sur ce site

je viens d'ouvrir un sujet historique par A BRIOLLETC'est ICI

Le musée de la Poste, qui a repris les traditions de la Poste aux armées, m'a indiqué dans un fascicule que le vaguemestre etait sous officier.
Le magasin LE POILU à Paris proposait une PAIRE de PATTES de COL POSTE aux ARMEES 1940.

Vu sur ebay l'insigne du bureau postal militaire numéro 5, celui du BPM de la 1er DFL :