L'appareil intact et les corps des trois occupants ne seront retrouvés que 18 ans plus tard, le 29 mars 1959,
par des goumiers du 8e Groupe nomade, patrouillant au nord du Tchad, près de la frontière libyenne.
NOTE D'INFORMATION
Objet : Découverte d'un aéronef
Source : Patrouille du 8ème Groupe nomade
Date : Avion découvert le 29 mars par la patrouille
Le 29 mars 1959, la patrouille Nord
Erdi-Fuchimi, découvre un avion perdu probablement en 1942.
Position très approximative : 23°20 N - 19°45 E (près des frontières Libye - Soudan - Tchad)
Ont été récupérés : - 2 mousquetons français
- 1 fusil 93
- 1 P.A. Herstal
- 1 pistolet signaleur
- 1 paire de jumelles
- Des munitions et objets divers
À proximité : 3 squelettes et de nombreux étuis de cartouches.
C'est par cette note du 25 avril 1959, dans sa concision et sa clarté toute militaire, que l'officier de sécurité Air de Faya-Largeau informe le Commandement de l'Air en Afrique Équatoriale française de la découverte de l'épave, qui sera rapidement identifiée comme celle du Blenheim numéro T.1867 du SLt Claron, disparu le 5 février 1941.
La note du 25 avril 1959 déclenche une série de démarches tendant à l'identification de l'avion et de son équipage et au retour des corps. Cela aboutit à l'envoi d'une mission conduite par le capitaine Fasseur du 72e Régiment d'Infanterie de Marine dont le compte rendu nous renseigne sur la manière dont l'épave fut repérée pour la première fois. (Voir plus bas le récit de Jean de Pange))
L'avion s'était posé sur le plateau de l'Erdi Fochini, délimité au sud par une falaise.
Les rares nomades de la région éprouvent une certaine crainte à s'aventurer au nord de cette falaise.
Seules trois familles exploitent les pâturages et cueillent le hamdal autour de la guelta d’Asseranga.
Les hommes de ces trois familles chassent à courre l'addax et le mouflon.
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