Albert Eggenspiller RMT
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Promu sous-lieutenant d'active, avec quelques éléments du RTST et sous le commandement du lieutenant-colonel Colonna d'Ornano, il prend part entre le 27 décembre 1940 et le 20 janvier 1941, en partant de
Zouar au
Tibesti, au raid sur
Mourzouk, poste italien du
Fezzan, au cours duquel le lieutenant-colonel Colonna d'Ornano trouve une mort héroïque.
Sous le commandement du colonel Leclerc, il prend part à la prise du fort italien de
Koufra le 1er mars 1941, puis aux deux campagnes du
Fezzan et de
Tripolitaine (1942 et 1943) et de Tunisie avec le grade de lieutenant.
Il est cité une première fois pour avoir entraîné ses tirailleurs en avant avec courage et sang-froid dans les combats précédant la prise de
Koufra.
Durant les préparatifs des opérations de harcèlement du
Fezzan, il forme et entraîne un peloton motorisé qu'il conduit ensuite pendant un raid de 1 700 kilomètres en territoire ennemi, remportant de brillants succès.
Ainsi, il entre le premier dans le poste de
T'Messa d'où, avec 25 hommes il chasse une cinquantaine de méharistes ennemis, leur causant des pertes sévères.
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Promu au grade de capitaine en juin 1943, il est affecté au 2e Bataillon du Régiment de Marche du Tchad (RMT) de la 2e Division blindée, en formation au Maroc.
Il suit son unité en
Angleterre en avril 1944 et débarque en
Normandie le 1er août 1944 comme commandant de compagnie d'accompagnement d'avant-garde, équipé d'une section d'obusiers de 75, faisant de nouveau la preuve de son sang-froid et de sa lucidité.
Dans les combats de libération de
Paris et de la banlieue de
Saint-Denis, il inflige de grosses pertes à l'ennemi, n'en subissant lui-même que de minimes.
Le capitaine Eggenspiller s'illustre ensuite dans les combats de
Toussus-le-Noble, Pierrefitte, Vittel et Dompaire où, le 12 septembre 1944, il permet grâce à ses feux, l'exécution d'un décrochage difficile, le lendemain, il détruit avec ses obusiers trois chars Panther et dirige le tir des Destroyers qui aboutit à la mise hors de combat de sept autres Panther.
Il s'illustre de nouveau de
Saint Quirin à Rethel jusqu'à Saverne où il s'empare du
carrefour des Brasserie, le 20 novembre 1944.
Le 23 novembre 1944 devant Strasbourg, il est très grièvement blessé par une balle dans la poitrine.
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Source : Ordre de la Libération