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« Le
22 novembre 1944,
Robert Fleig se rendit de Strasbourg à Hochfelden en vélo, afin d’observer le système de défense allemand, notamment le minage des ponts de vendenheim.
Grâce à son ami Frédéric Haag, brasseur, et le docteur Lante, il arriva à rejoindre le sous-groupement du lieutenant-colonel
Rouvillois de la 2° DB arrivé à
Dettwiller.
Après avoir été interrogé par le lieutenant Garnier, il est présenté à
Rouvillois qui lui accorde sa confiance.
Ce dernier dira devant son Etat- Major. « Fleig vous êtes ma Providence. »
Le lendemain, notre héros, revêtu d’un uniforme, monta à bord de la jeep du sous-lieutenant Lequellec et suivit le half-track en soutien du char Sherman de tête « Evreux ». Les trois équipages, formés de 19 hommes, progressent rapidement, grâce à leur guide et à l’effet de surprise.
Au
fort Desaix de
Mundolsheim, ils sont rejoints par le reste du détachement Briot.
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source
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Les défenseurs surpris se rendent, les trois équipages de pointe et leurs 19 hommes poursuivent leur ruée vers Strasbourg à un train d’enfer.
Alors que les autres sous groupements auront presque tous été bloqués devant la ceinture des forts,
Rouvillois rentrera le premier à Strasbourg par la Place de Haguenau envoyant son célèbre message : « Tissu est dans Iode », à côté de Robert Fleig.
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Voir aussi Strasbourg sur Robert Fleig , plaque, près du char Zimmer ( Cherbourg)