Un nouvel arrivant

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis le fils d'un ancien qui fut membre du Régiment de Marche du Tchad de 1946 à 1948. Mon père fut membre d'un réseau de résistance de 1942 à 1945 jusqu'à la libération des poches de Rochefort et de Royan. Alors âgé de 17 ans, je pense que c'est à ce moment là qu'il a connu le RMT venu libérer Royan et qu'il a, un an plus tard, décidé de s'engager au sein de ce prestigieux régiment.

Pour ma part, je n'ai pas suivi les traces de mon père au sein de l'Armée, même si j'ai fait une PMT au sein du 1er RIMa puis un SN à l'ES-ALAT implantée à Dax. Je suis Delivery Manager dans les métiers de l'informatique et des jeux vidéo.

Depuis deux ans maintenant, je me suis lancé dans la rédaction de la biographie posthume de mon père. Biographie qui débute par sa dissimulation à l'occupant qui le recherchait alors qu'il n'était âgé que de 14 ans, deux années au sein d'un réseau de résistance puis 15 années de service militaire actif dont 2 guerres (Indochine et Algérie).

A la lecture de votre forum, je prends conscience que votre sujet d'intérêt se porte (à juste titre d'ailleurs) sur la période ante 1945 de la 2e Division Blindée et de ses composantes.

Quant à moi, je suis à la recherche de toutes sortes d'informations sur les thèmes suivants :

• 1946, le Régiment de Marche du Tchad basé à la Caserne Augereau, Quartier Pajol, Melun
  
• 1947, le Bataillon de Marche d'Oubangui-Chari (République Centrafricaine)
  
• La présence militaire française en AEF à cette période. Quel était le quotidien de ces soldats ?
  
• 1947, le Détachement Motorisé Autonome n° 3 (DMA 3) basé à Bouar en Oubangui-Chari. A cette période, mon père fait son PESO pour sortir major de sa promotion et est nommé Sergent.
  
• 1948, le Détachement Motorisé Autonome n° 1 (DMA 1)
  

Fin 1948, mon père sera victime du paludisme et rapatrié sanitaire. En 1949, il sera volontaire pour servir en Indochine mais cela est une autre histoire ; pour celles et ceux qui voudraient lire l'état actuel de mes travaux à ce propos, je vous invite à vous rendre sur l'article suivant le parcours d'un marsouin du 3e bataillon thai

Maintenant, vous connaissez tous de mes projets.

Bonne journée,
Philippe

Photographie de mon père, le sergent Georges Christian Guitton, infanterie coloniale

Hivers 1948 en France, sorti de convalescence suite à sa contamination par le paludisme, il prend la pose avant de repartir pour Toulon puis intégrer le stage au Centre d'Instruction Pré-colonial (C.I.P.) de Puget-sur-Argens avant d'embarquer pour l'Indochine. Il porte l'insigne de la 2e DB, celui du 1er Régiment de Marche du Tchad et sur l'épaule l'insigne du Bataillon de Marche de l'Oubangui-Chari qu'il vient de quitter.

Bonjour à tous,

Merci, Jean, pour votre accueil et vos conseils. Jusque là, j'ai trouvé de très rares informations sur divers sites sans jamais être entré directement en contact avec le RMT ni même le SHD.

J'ai néanmoins trouvé les côtes des JMO de tous les corps par lesquels mon père est passé, puis je m'étais pré-inscrit auprès du SHD... Pour apprendre plus tard que toutes les côtes des JMO étaient non consultables pour le moment et ce jusqu'à date inconnue... Donc, j'ai mis en sommeil l'espoir de trouver de l'information par ce moyen là.

Voilà que vous m'avez, effectivement, donné un nouvel espoir en contactant directement le RMT et leur demander s'il existe des archives de l'époque qui m'intéresse.

Bon dimanche,
Philippe

Bonsoir à tous,

Voilà, mes huit jours de probation sont arrivés à leur terme, je viens donc d'insérer les liens promis lors de ma présentation

Bon dimanche,
Philippe